5 décisions éclairées possibles à prendre quand tout semble aller mal

Par L'équipe investisseur inspiré27 mai 2022

Les deux dernières années nous ont fait comprendre que nous n'avons pas le contrôle des situations. Nous n'avons que des choix.

Lors d’un récent entretien avec RBC sur la santé mentale, Amy Deacon, fondatrice et chef de la direction de Toronto Wellness Counselling, a souligné l’importance de tourner le dos aux choses qui ne contribuent pas à notre bien-être ou ne le suscitent pas pour accueillir celles qui y contribuent. C’est vite dit, mais pas toujours facile à faire. C’est un exercice qui exige que nous repensions nos activités, examinions nos attentes et nos relations. Voici des idées qui aident à créer le bonheur qu’elle recommande.

Récupérer nos fins de semaine

Les congés peuvent se révéler aussi épuisants que le travail pour les personnes qui souffrent d’épuisement professionnel. Pour arriver à récupérer nos fins de semaine, Mme Deacon nous suggère « d’identifier de manière précise ce qui draine notre énergie ». Le fait d’identifier nos facteurs de stress peut nous aider à comprendre ce qui ne fonctionne pas et les gestes à poser pour remédier à la situation.

Mais éliminer le négatif ne devrait pas être notre seul objectif, poursuit-elle. « Notre cerveau a tellement été entraîné à nous protéger des menaces et de toutes ces choses négatives » que nous nous y attardons facilement, explique Mme Deacon. « Représentez-vous l’image d’une excellente fin de semaine. » Une attitude intentionnellement plus positive peut nous aider à atteindre nos objectifs et à améliorer notre bien-être mental et physique.

Réserver du temps pour soi-même

Il peut être difficile de se motiver à prendre soin de soi lorsqu’on pense n’avoir jamais assez de temps pour y donner suite. Par où commencer? Mme Deacon nous suggère de revoir nos attentes pour nous aider à nous faire plus de bien. Par exemple, passer d’un niveau zéro de soin personnel à tout un rituel de soins (exercice, méditation, gratitude, définition d’intentions, boissons vertes, activités) peut rapidement devenir pesant et ne pas durer.

« Je suggère de commencer par de petits changements, surtout par ceux qui sont faciles pour vous », dit-elle. Réservez du temps et donnez réellement la priorité à votre santé. Comme le dit Mme Deacon, beaucoup de gens doivent faire face à tellement d’exigences qu’ils finissent par oublier de prendre soin d’eux-mêmes. Elle dit qu’il est primordial de réserver du temps pour soi et de se faire à l’idée que le monde ne s’arrêtera pas de tourner pendant ce temps-là! »

Elle dit ainsi prendre chaque jour une pause rapide de méditation, et ajoute 10 minutes d’exercice à son emploi du temps quand elle peut. Certaines personnes pourraient envisager de prendre une pause complète de déjeuner ou prendre le temps de marcher pendant la journée.

Accepter les mauvaises journées et en tirer parti

Avec la pandémie qui perdure, nous pourrions nous retrouver devant une personne de très mauvaise humeur – ou inversement. « Les attaques verbales sont réelles », dit Mme Deacon. « À mon avis, c’est un reflet direct de l’épuisement et non que les gens sont foncièrement méchants. »

Plutôt que de répliquer et d’aggraver la situation, le fait de reconnaître qu’une personne passe une mauvaise journée peut aider à offrir l’aide nécessaire à un collègue ou à un être cher, explique Mme Deacon. « C’est pratiquement plus respectueux et gentil de lui dire qu’on comprend que quelque chose ne va pas », dit-elle. Il est préférable d’afficher un langage corporel ouvert (ne pas croiser les bras, par exemple) et d’éviter consciemment d’émettre des critiques excessives pour faciliter les échanges. Vous pouvez aussi opter pour l’approche par courriel si vous préférez.

Se parler, même si l’on ne voit pas les choses du même œil

Les restrictions liées à la pandémie ont nui à nos relations, et l’assouplissement des règles présente ses propres défis aux couples, aux familles et aux amis – une personne peut vouloir voyager et l’autre, pas, et il en est de même pour les sorties au restaurant et le port du masque. « Je travaille avec des personnes, dont les membres de la famille ne se parlent pas », dit Mme Deacon. Nous devons donc souligner l’importance de faire preuve de gentillesse, de grâce et de respect. Beaucoup d’entre nous tentent encore de s’adapter à cette nouvelle réalité, et Mme Deacon nous suggère de résister à l’envie « d’émettre des critiques, de vouloir juger ou de couper les ponts avec une personne. »

Nous pourrions préserver l’intégrité de nos relations en amorçant une conversation en ayant comme objectif d’écouter et d’apprendre vraiment ce que l’autre vit, et non de lui faire changer d’avis. « La réalité est que ces conversations sont très émotives » dit Mme Deacon. Elle recommande lors de telles conversations de se concentrer sur ce que ressent chaque partie, sur ce que l’une ou l’autre craint ou pense manquer. « Je trouve que nous arrivons davantage à nous identifier les uns aux autres lorsque nous faisons moins attention au contexte logique et aux détails, et plus attention à l’aspect humain de nos émotions. »

Demander de l’aide

Concernant le soin de soi, « Personne ne le fera pour vous. Nous ne pouvons, par ailleurs, pas aider les autres si nous ne nous aidons pas d’abord nous-mêmes. », explique Mme Deacon. Nous pouvons obtenir de l’aide à cet égard en nous armant de courage. Nous pouvons, chez nous, faire part de nos besoins aux membres de notre famille et à nos amis.

L’on peut simplement dire : « J’ai besoin de plus de temps pour prendre soin de moi, et j’ai besoin de votre soutien », dit-elle. Dites précisément ce qu’il faut faire pour alléger vos tâches. Si vous avez envie d’établir plus de liens sociaux, songez à effectuer des suivis réguliers avec vos amis. Vous pourriez devoir admettre avoir besoin d’aide au niveau du travail. « N’hésitez pas à vous entretenir avec votre directeur à ce sujet », dit Mme Deacon.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.