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RBC
L'emploi s'est avéré l'un des segments de l'économie canadienne les plus perturbés par la pandémie. En dépit des changements imposés par la COVID-19, les Canadiens ont abordé ce défi avec ténacité et créativité.

Près de 200 000 petites entreprises canadiennes ont envisagé de fermer leurs portes au début de 2021, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Ce nombre s’ajoute aux 58 000 entreprises qui avaient déjà fermé depuis mars 2020. Au total, ces fermetures ont menacé près de 3 000 000 emplois au Canada.

Mais les Canadiens sont résilients et débrouillards. Faisant preuve de beaucoup de ténacité, de nombreux Canadiens ont réussi à joindre les deux bouts durant cette période difficile en choisissant une nouvelle carrière, qui de surcroît s’est avérée plus enrichissante. En fait, plus du quart des répondants à un récent sondage de RBC indiquent qu’ils réfléchissent à leur parcours de carrière à long terme, et 22 pour cent ont l’intention d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles.

Hausse du nombre d’entrepreneurs au Canada

Les Canadiens se sont lancés en affaires à un rythme impressionnant en 2020 et au début de 2021. Activités secondaires, passions ou démarrage d’entreprises dans le secteur de la technologie : les Canadiens ont saisi les occasions d’exploiter les nouveautés en matière de tendances, de besoins et de modèles d’affaires.

Selon le rapport d’Ownr de 2021 sur l’entrepreneuriat:

  • les nouvelles entreprises étaient en hausse de 70 % et les constitutions en société, en hausse de 102 % ;
  • pour 26 % des nouveaux propriétaires d’entreprise, l’entreprise comblait un besoin créé par la pandémie ;
  • 20 % des répondants se sont établis à leur compte parce que le secteur auquel appartenait leur emploi précédent était en péril. Les mises à pied et le besoin d’un revenu supplémentaire ont également mené à la création de nouvelles entreprises ;
  • sur le marché en ligne Etsy, très utilisé par les gens qui ont une petite entreprise à domicile, on enregistrait une hausse transannuelle de plus de 250 pour cent du nombre de nouvelles boutiques.

 
Bon nombre de ces nouveaux propriétaires d’entreprise étaient auparavant réticents à démarrer une entreprise en raison des risques perçus s’y rattachant. Toutefois, l’incertitude et les répercussions de la pandémie ont fait en sorte qu’il était moins intimidant de quitter son emploi pour se lancer en affaires.

L’apprentissage gagne en popularité

Alors que les Canadiens prenaient conscience que leur emploi était menacé, de nombreux travailleurs ont acquis de nouvelles connaissances pour rehausser leurs compétences professionnelles ou pour changer complètement d’orientation. Le nombre d’inscriptions à des programmes en ligne offerts par l’intermédiaire de plateformes comme Coursera, Alison et Udemy a bondi, alors que les gens cherchaient à combler des lacunes dans leurs compétences, à réorienter leur carrière ou à consacrer plus de temps à une activité qui les passionne depuis toujours.

L’autoévaluation a la cote

Les perturbations causées par la pandémie ont motivé les Canadiens à réévaluer leur carrière et leurs objectifs. En effet, 24 pour cent des répondants à un sondage en ligne mené par Morneau Shepell auprès de 3 000 Canadiens en novembre 2020 songeaient à changer d’emploi. Plus occupés que jamais, les accompagnateurs en gestion de carrière ont aidé leurs clients à élaborer un nouveau plan de carrière tenant compte de ce qui les passionne et de ce qui donne du sens à leur vie.

Pour de nombreux Canadiens qui se sentaient prisonniers d’un emploi qui servait uniquement à payer les factures, ce fut l’occasion d’essayer quelque chose de nouveau. L’une des retombées positives de la pandémie a été l’occasion de croissance personnelle et de réorientation.

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