Selon le sondage RBC sur la petite entreprise de 2019, les deux générations stimulent l’économie des petites entreprises. Leurs motivations sont différentes, mais elles voient toutes deux l’entrepreneuriat de manière pratique et optimiste.
Baby-boomers : dans l’action
En matière de lancement d’entreprise, les baby-boomers sont des gens d’action. Ils sont portés par leurs objectifs de retraite, leur savoir-faire et la confiance que leur procure leur expérience professionnelle. Plus de 40 % des propriétaires de petites entreprises sont des baby-boomers, et les Canadiens dont les enfants ont quitté la maison sont les plus susceptibles de posséder une petite entreprise.
Quand Leslie Bradford-Scott et son mari Peter ont lancé leur entreprise de produits de soin pour le corps, ils tenaient à mettre leur expertise professionnelle au profit de leur nouvelle aventure. Comme bien des parents dont les enfants ont quitté le nid, Leslie a été d’autant plus attirée par l’entrepreneuriat que ses enfants volaient de leurs propres ailes.
« Comme j’ai entrepris ma carrière d’entrepreneure tardivement, j’ai pu transposer mes expériences et mes acquis dans mon entreprise en démarrage, » dit-elle en parlant de Walton Wood Farm. « Mes enfants étaient grands et autonomes. Je n’avais donc plus à m’inquiéter de les aider financièrement. Le moment était venu de faire quelque chose pour moi. »
Milléniaux : droit devant
Lorsqu’ils se lancent en affaire, les milléniaux adoptent une approche rationnelle : ils mettent d’abord en place les systèmes et les réseaux qui les aideront à connaître du succès. Au total, 70 % des milléniaux disent avoir envisagé de se lancer en affaire, une proportion bien supérieure à la moyenne nationale (57 %). Pourtant, seuls 15 % d’entre eux ont effectivement lancé ou acheté une entreprise.
Andy Dale, fondateur de LeDaveed, est de ceux qui ont tâché d’établir un réseau solide. « Je peux compter sur un cercle de mentors, sur des conseillers et sur un accompagnateur en gestion, » dit-il. « Vos parents et amis vous aiment, mais vous devez cultiver ce soutien intellectuel au sein de la communauté d’affaires. Il vous faut un cercle de professionnels qui vous stimule. »
À l’instar des baby-boomers, les milléniaux prennent aussi en considération l’aspect familial. Ils sont nombreux à voir dans l’entrepreneuriat un moyen de parvenir à l’équilibre travail-famille. En fait, plus des deux tiers d’entre eux estiment qu’ils pourraient diriger leur entreprise efficacement tout en restant à la maison avec les enfants.
Entrepreneuriat : les temps changent
Au cours des dernières années, nous avons vu l’émergence de nouveaux types d’entrepreneuriat, les revenus d’appoint et l’économie à la demande, par exemple. Ces nouvelles façons de voir le travail sont de plus en plus populaires : près de la moitié des Canadiens qui envisagent de se lancer en affaire participent déjà à l’économie à la demande.
Selon Natasha Varma, cofondatrice de Vaundry, ce choix donne de la souplesse aux Canadiens qui lancent une entreprise. « Ça comporte des risques, ça demande des sacrifices, et il faut vraiment avoir confiance en son idée et en soi-même. Si vous avez une idée, même si elle survient pendant que vous occupez encore votre emploi, ne l’ignorez pas. »
Économie des petites entreprises : un écosystème en santé
Le nombre de baby-boomers et de milléniaux qui deviennent entrepreneurs étant en pleine croissance, l’économie canadienne des petites entreprises continue son expansion et sa transformation. Les milléniaux qui font leur entrée sur le marché joignent leurs forces à celles des baby-boomers, chevronnés, pour créer des entreprises gratifiantes et à leur image.
Source : Sondage RBC sur la petite entreprise. Août 2019Voir l’infographie ci-dessous pour en savoir plus sur la façon dont les deux générations abordent le fait de posséder une petite entreprise.
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