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Conseils sur l’achat harmonieux d’une résidence de vacances familiale

Par Diane Amato

Publié le octobre 12, 2019 • 5 min de lecture

Il existe plusieurs excellentes raisons d’acheter une résidence de vacances avec vos proches, pensons notamment au partage des coûts, de l’entretien et de la responsabilité globale. La maison de vos rêves aux États-Unis est peut-être plus accessible que vous le pensez. Elle peut même devenir la destination par excellence pour vos réunions de famille et toutes les fêtes à venir.

En revanche, l’achat d’une propriété en famille peut devenir délicat si vous n’établissez pas de règles de base. Voici quelques conseils qui vous éviteront de tomber dans les pièges les plus fréquents et qui vous aideront à en arriver à une attente harmonieuse, dont même vos arrière-arrière-petits-enfants pourront profiter !

1. Soyez prêt à faire des compromis

Qu’il s’agisse de l’emplacement de la propriété, de son style ou de son design intérieur, un défi important consiste à conjuguer toutes les préférences de chacun. Comme il sera pratiquement impossible de faire plaisir à tout le monde, un mot d’ordre s’impose : compromis. Tous les membres de la famille devraient établir leurs grandes priorités. Ensuite, vous pourrez prendre ces exigences comme point de départ.

2. Consignez les accords et faites-les notarier

Même si la situation vous paraît simple pour le moment, elle peut se compliquer avec les années, à mesure que la famille s’agrandira. En indiquant noir sur blanc les conditions de l’entente dès le début, vous vous éviterez peut-être des ennuis plus tard.

Il existe plusieurs options pour établir une convention de copropriété entre des personnes non mariées, les plus courantes étant la propriété indivise et la société à responsabilité limitée. La société à responsabilité limitée occasionne un coût et un fardeau administratif plus importants, mais offre à chaque propriétaire une plus grande protection.

Consultez un avocat ou un notaire pour déterminer l’option qui convient le mieux à votre situation. Quelle que soit l’option choisie, on peut comparer la convention de copropriété à l’accord prénuptial, version immobilière : elle contribue à ce que les choses se déroulent de façon harmonieuse, élucide les grandes questions et écarte le ressentiment. Sans entente officielle, des questions laissées en suspens peuvent rapidement devenir sources de discorde : par exemple, qui doit s’occuper du nettoyage des fenêtres et des gouttières ?

3. Établissez un calendrier

Qui pourra accéder à la propriété ? Et quand ? Voilà probablement l’un des plus grands défis de la copropriété, qu’il vaut mieux aborder à l’avance. La relâche scolaire, les jours fériés et les vacances d’été seront probablement les moments les plus convoités par tous. Parvenir à un bon équilibre contribuera grandement à préserver l’unité. En périodes creuses, un calendrier en ligne partagé par l’ensemble des membres de la famille peut faciliter la planification des séjours.

Les outils SharedKey et The Vacation Calendar représentent deux bonnes options ; ils vous permettent de réserver la propriété, et d’ajouter des listes d’achats, des tâches d’entretien, des photos et des nouvelles de toutes sortes.

4. Répartissez les tâches

L’acquisition d’une propriété comporte plusieurs détails logistiques. Qui s’occupe des versements hypothécaires ? Des cotisations à l’association des propriétaires ? Qui gère l’entretien, paie les factures et s’assure de la propreté des lieux ? La division et la répartition des tâches importantes contribueront au bon entretien et au bon état de la propriété. Et pendant que vous y êtes, déterminez les modalités à prévoir si certains membres de la famille, votre sœur, par exemple, ne respectent pas leur partie de l’entente. Quelles seront les conséquences ?

5. Convenez d’une stratégie de sortie

Aujourd’hui, vous souhaitez peut-être que votre résidence de vacances demeure la propriété de votre famille immédiate pendant plusieurs générations, mais comme la vie et les priorités changent, rien n’indique que ce sera toujours le cas. Qu’arrivera-t-il si quelqu’un veut se retirer du projet ? Répondre à cette question avant l’achat protégera tout le monde.

6. Abordez les sujets délicats

Voyons les choses en face : qui dit vie familiale, dit décès et divorce. Voilà de dures réalités, pourtant bien réelles. Il faut donc déterminer dès le départ ce qui se passera advenant le décès ou le divorce de l’un des propriétaires.

7. Profitez-en !

Bien que l’achat d’une propriété avec les membres de votre famille vous expose à des embûches potentielles, il s’agit d’une occasion formidable de tisser des liens familiaux, d’investir à long terme et de visiter la même destination que vous aimez plusieurs fois par année. Ne laissez pas les conflits d’horaire et les travaux d’entretien prendre le dessus. Profitez au maximum de vos vacances et de votre résidence secondaire !

RBC Bank désigne RBC Bank (Georgia), National Association (« RBC Bank »), une filiale américaine en propriété exclusive de Banque Royale du Canada. Elle est membre de la Federal Deposit Insurance Corporation (« FDIC ») des États-Unis. Les comptes de dépôt américains sont assurés par la FDIC jusqu’à concurrence du montant maximum prévu par la loi. Les produits et services bancaires américains sont offerts par RBC Bank. Les produits et services bancaires canadiens sont offerts par Banque Royale du Canada. Les comptes de dépôt américains ne sont pas assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada (« SADC »).

RBC Bank, prêteur équitable. equal housing lender

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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Accession à la propriété Immobilier