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Divorcer dans les règles : l’importance du plan B

Par Alison Rockwell

Publié le janvier 8, 2020 • 5 min de lecture

La fin d’une relation de longue date peut sembler marquer la fin d’une époque, ou encore le premier jour du reste de votre vie – voire les deux à la fois.

Quelle que soit votre réaction face à la séparation, le fait de reprendre le contrôle de votre situation financière personnelle pourra grandement vous aider à minimiser les contrecoups de la rupture. Il faudra peut-être mettre de côté d’anciennes priorités pour privilégier votre bien-être financier dans son ensemble.

Quels que soient les tenants et les aboutissants de la fin de votre relation, il est bien important d’examiner vos options sur le plan juridique et en ce qui a trait à votre mode de vie. Les choix que vous faites dès maintenant auront une incidence sur votre bonheur global.

Avocats, médiateurs et autres spécialistes

Que votre séparation ou votre divorce s’annonce relativement simple ou particulièrement complexe, il peut être bon de consulter des professionnels d’expérience en début de processus pour vous aider à mettre de l’ordre dans ce nouveau casse-tête.

Vos proches ont bien entendu vos intérêts supérieurs à cœur, mais la division de deux vies qui jusque-là n’en formaient qu’une devrait s’appuyer sur des conseils d’expert plutôt que sur le point de vue bien intentionné (mais possiblement biaisé) de votre meilleur ami.

Il pourrait s’avérer sage d’investir sans tarder dans les services d’un avocat spécialisé en droit de la famille ou d’un médiateur digne de confiance.

Un avocat spécialisé en divorce pourra vous informer de tous les aspects juridiques et, le cas échéant, vous représenter devant l’avocat de l’autre partie ou le tribunal.

Un médiateur est un tiers impartial dont le mandat consiste à aider les deux parties à en arriver à une entente équitable en ce qui a trait aux finances, aux enfants et à tout autre intérêt commun.

Selon la capacité de s’entendre des anciens conjoints, le recours à un médiateur pourrait constituer l’option la moins coûteuse si les deux parties ont l’intention de convenir d’une solution acceptable pour tous.

Informez-vous avant de rencontrer un médiateur ou un avocat afin de bien comprendre votre situation et dégager vos principales interrogations.

La plupart des provinces proposent des sites Web qui informent les citoyens des services d’aide juridique subventionnés ou gratuits auxquels ils ont accès. Le gouvernement canadien donne par ailleurs une vue d’ensemble des droits des personnes, des parents et des familles en cas de séparation et de divorce.

Le budget derrière la rupture

Bon nombre de mariages et de relations survivent bien au-delà de leur date de « péremption » par crainte des conséquences financières.

Le fait d’accepter que votre situation financière risque de changer pourrait vous aider à bouger. En effet, en agissant comme si votre style de vie était resté le même malgré la séparation, vous risqueriez d’accumuler des dettes qui vous empêcheraient d’aller de l’avant en vous créant de nouvelles difficultés financières.

Ayez une conversation honnête avec vous-même : réfléchissez à votre capacité à créer un budget quotidien que vous pourrez réellement respecter. Vous n’avez jamais été un as de la discipline financière ? Vous pouvez facilement obtenir de l’aide pour brosser le portrait réel de vos finances et des options qui s’offrent à vous. Un conseiller en finances personnelles, par exemple, peut vous aider à établir un plan à l’égard de vos dépenses mensuelles tout au long de la transition.

Pour les familles, une séparation entraîne toujours des répercussions sur le plan de l’impôt des particuliers et des avantages fiscaux. Un comptable pourra vous aider à bien comprendre les changements (selon que vous versez une pension alimentaire ou que vous en recevez une) qui s’appliqueront à votre déclaration de revenus. Selon la situation, ces changements pourraient même avantager les deux parties.

Les incontournables de votre « plan B »

Lorsque le plan A prend fin, le plan B ou le plan C (voire le plan K !) entre en scène. Vos aspirations initiales se composaient principalement de projets communs de voyages et d’achat de maison avec votre conjoint ? Voilà qu’elles cèdent désormais la place à de nouvelles occasions d’objectifs et de projets à long terme.

Tâchez d’allouer une partie – même petite – de vos finances à de nouveaux objectifs de vie, et penchez-vous sur le chemin qu’il vous faudra parcourir pour les atteindre. Peut-être devrez-vous rehausser vos compétences en suivant une formation, investir dans une petite entreprise ou même envisager de toutes nouvelles possibilités pour votre logement, par exemple en accueillant un étudiant d’été ou un étudiant à temps plein de l’étranger.

En société, la séparation et le divorce sont souvent synonymes de perte et d’échec. Faites le choix conscient d’adopter un point de vue différent en vous assurant une perspective émotionnelle et économique saine. Une vision à long terme de ce que vous souhaitez faire dans deux, cinq et dix ans vous aidera à rester sur la bonne voie et à réussir votre nouvelle vie.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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