Dix astuces pour l’épargnant futé

Par Mary Levitski24 Décembre 2021

Comment les banquiers épargnent-ils ? Voici des astuces éprouvées d'employés de RBC en matière de gestion financière.

Cet article a été initialement publié dans le magazine Investisseur inspiré de RBC Placements en Direct.

Ce sont des analystes, des experts des nombres, des spécialistes des données. Ils veillent au bon fonctionnement de RBC, et ils appliquent le même savoir et la même discipline à leur épargne personnelle. Voici donc quelques-unes des meilleures astuces de nos collègues soucieux de leurs avoirs.

1. Renommer ses comptes

On est plus enclin à déposer de l’argent dans un compte nommé « Maison de rêve », « Destination : Hawaï » ou même « Épargne pour les jours sombres » que dans un compte appelé simplement « Économies ». Un expert des mathématiques affirme que le seul fait de renommer ses comptes a rendu ses objectifs plus tangibles et l’a aidé à se responsabiliser quant à son épargne.

2. Vérifier les factures

Cette tâche peut sembler évidente et pénible, mais un responsable du contenu numérique n’en démord pas : il faut examiner minutieusement chaque dépense. Une carrière exigeante, trois enfants et un chien peuvent rendre difficile de trouver le temps de faire ce suivi. En épluchant les factures de téléphone, les reçus du vétérinaire, les contrats de location de voiture et autres documents semblables, elle a constaté à maintes reprises qu’on y trouve des frais cachés additionnels, des promotions inopinément expirées, des erreurs administratives et bien d’autres choses.

3. Automatiser et ajuster

Bon nombre d’employés de RBC ont recours aux prélèvements automatiques pour transférer des sommes de leur compte de chèques à leur compte d’épargne ou de placement le jour de la paie. Un employé souligne qu’il ne faut toutefois pas configurer de tels prélèvements pour ne plus s’en soucier par la suite. « Chaque fois que j’ai la chance d’obtenir une augmentation, je modifie mes prélèvements automatiques selon le même pourcentage. »

4. Arrondir à la baisse

Une collègue surveille son argent à l’aide de son application bancaire mobile. Il a pris l’habitude d’arrondir son compte chèques en abaissant le solde à la tranche de 5 $ la plus proche et de transférer le reste dans son compte d’épargne. Il s’agit d’une façon simple et amusante de faire des économies, et ces dollars et cents se sont accumulés de façon constante.

5. Se serrer la ceinture

Nous sommes nombreux à consacrer plus d’argent qu’on ne veut l’avouer aux repas au restaurant. Pour réduire ces dépenses, une collègue a supprimé de son téléphone les cinq applications de livraison de repas qui s’y trouvaient. « J’ai ainsi économisé facilement 500 $ par mois », dit-elle. Une autre collègue n’achète des repas que si elle mange avec une autre personne. Elle n’achète donc aucun café au travail à moins de rencontrer quelqu’un en personne, ni aucun repas à emporter le vendredi soir sauf si elle passe une soirée spéciale avec son conjoint. Comme elle l’indique, « quelle tristesse de payer 12 $ par jour pour manger une salade-repas quelconque toute seule à mon bureau ».

6. Dépenser selon sa conscience

Avant toute dépense, qu’il s’agisse d’un café ou de vacances en famille, un spécialiste de l’expérience client pense à la planète. Souvent, il décide de ne rien acheter. « Réfléchir à l’effet de mes achats sur le climat m’a permis d’élever mes enfants de manière plus soucieuse de l’environnement », dit-il. Le respect de nos valeurs peut nous aider à réduire nos dépenses – et notre empreinte écologique.

7. Profiter des récompenses

Tous ces points, kilomètres et récompenses en argent s’accumulent. Voici encore notre expert des mathématiques : « Par exemple, le programme de récompense de ma station-service me permet d’économiser trois cents le litre, ce qui représente environ un dollar par semaine. » Ses récompenses totalisent plus de 400 $ par année, ce qui lui permet de s’offrir une escapade d’une fin de semaine ou de payer une part importante de petites vacances.

8. Opter pour le plus bas

Comme vous pouvez l’imaginer, la plupart des membres de ce groupe n’ont pas de solde impayé sur leurs cartes de crédit. S’ils ont besoin d’emprunter des fonds – ou, comme l’exprime un dirigeant, « pour profiter d’une occasion prometteuse » –, ils optent pour des instruments de crédit à faible taux d’intérêt, comme une hypothèque ou une marge de crédit.

9. Fixer des sous-objectifs

En plus d’objectifs de fin d’année, un groupe d’exploitation appuie presque à l’unanimité l’établissement de cibles mensuelles. Il faut d’abord additionner tous les revenus connus (comme le salaire et les dividendes). On soustrait ensuite les passifs connus (comme les factures, les activités des enfants et l’épicerie). On obtient ainsi le montant qui devrait rester à la fin de chaque mois. Enfin, on évalue chaque mois si la cible est atteinte.

10. L’importance d’en parler

Dernière chose mais non la moindre : nous avons appris l’importance de discuter de questions d’argent. Nous ne pouvons peut-être pas joindre un banquier chaque fois que nous voulons parler d’argent, mais nous avons probablement des personnes averties en matière de finances dans notre entourage. Exploitons leurs connaissances. Nos comptes bancaires en profiteront.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.