Faire fructifier son argent : l’expérience de Frankie

Par RBC11 janvier 2022

Un jeune professionnel nous raconte les débuts de son parcours de placement.

Cet article a été initialement publié dans le magazine Investisseur inspiré de RBC Placements en Direct.

« J’ai une certaine somme d’argent, et elle ne devrait pas rester là à attendre. Mais que devrais-je en faire ? »

Voilà ce que s’est demandé Frankie1, 29 ans, vedette de la télé et fondateur d’une école de discours et de débats à Vancouver, lorsqu’il a commencé à investir il y a quelques années. « Je gagnais de l’argent et j’en mettais de côté, mais je ne le faisais pas fructifier, » raconte-t-il.

Depuis son enfance, Frankie a toujours eu le sens de l’épargne : il se souvient qu’il gardait précieusement l’argent que son grand-père lui offrait, et qu’il conservait chaque sou laissé par la fée des dents sous son oreiller. Son pécule accumulé au fil des ans, il le doit à ses parents et à leur mentalité un peu vieux jeu de tout mettre de côté. Mais aujourd’hui, dans l’optique d’épargner pour une mise de fonds en vue de l’achat d’une maison et de dégager un revenu passif, il veut rentabiliser ses économies.

Frankie nous explique ce qui le pousse à placer son argent, et ce qu’il a appris de ses finances – et sur lui-même.

Savoir, c’est pouvoir :

« Je viens d’un milieu où l’on avait du mal à joindre les deux bouts. On ne parlait que d’économiser, de survivre de jour en jour et de passer à travers le mois. » Il ajoute qu’investir est un sujet qui n’était presque jamais abordé dans les discussions familiales. Par conséquent, il avoue que c’était un concept qui l’intimidait et qui lui semblait réservé aux plus nantis et aux gens instruits. « Tout ce qu’il faut pour faire tomber ces barrières, c’est avoir accès à l’information et aux ressources, » explique Frankie.

Des occasions de croissance :

Tandis que Frankie s’efforce désormais de maximiser son régime enregistré d’épargne-retraite (REER), il réalise qu’il se sent peut-être prêt à prendre un peu plus de risques si cela signifie un meilleur potentiel de croissance. « Je me souviens que quand j’avais 24 ou 25 ans, je déposais de l’argent dans des comptes d’épargne. Mais les profits étaient plutôt insignifiants, surtout en tenant compte des frais.

La suite des choses :

Frankie considère que les placements conviennent bien à son mode de vie. « Je dirige une école de discours et de débats tout en tentant de devenir le prochain Ryan Seacrest, alors je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à la gestion d’un portefeuille composé de placements à haut risque, précise-t-il. Je cherche à investir dans des produits qui feront fructifier mon argent sans que j’aie à m’en occuper constamment. » Malgré tout, avec quelques fonds additionnels à sa disposition, Frankie s’estime prêt à prendre un peu plus de risques avec certains de ses placements. « J’ai beaucoup de choses à accomplir, et je veux investir pour m’assurer de pouvoir réaliser mes rêves. »

L’embarras du choix :

Frankie reconnaît que prendre des décisions de placement n’est pas toujours chose facile. « Quand on a l’embarras du choix et qu’il s’agit de notre argent, on peut facilement se sentir submergé, avoue-t-il. Certains vous diront d’investir dans l’immobilier. D’autres, d’investir à long terme ou bien à court terme. » Heureusement pour lui, Frankie peut compter sur un réseau d’amis proches et de membres de sa famille, y compris sa partenaire, pour l’aider à faire la part des choses. « Je fais des choix en fonction de mes propres convictions, mais je prends aussi en compte celles de mon entourage. »

Il n’est jamais trop tôt :

Maintenant que Frankie est sur la bonne voie, que dirait-il à une version plus jeune de lui-même ? « Je lui dirais qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à investir. Même si ce n’est qu’une petite somme, tu prends au moins l’habitude de mettre de l’argent de côté. »

Le rêve :

L’objectif ultime de Frankie est de pouvoir se poser et laisser son argent fructifier pendant qu’il se concentre sur sa vie. « Ça va complètement à l’encontre de ce que mon père m’a appris quand j’étais jeune : “Mets-y du temps et de l’énergie. » C’est la raison pour laquelle je travaille aussi dur depuis toujours. Entre 15 et 21 ans, j’ai dû occuper au moins 24 emplois, allant de distributeur de journaux et gestionnaire d’un terrain de baseball, à client mystère et chanteur à des évènements. Je travaillais souvent 80 heures par semaine. »

« Aujourd’hui, j’ai changé de mentalité, précise-t-il au sujet de l’argent. Avant, je ne comprenais pas l’importance de faire croître son portefeuille. »

1 Frankie a été rémunéré pour son témoignage.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.