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Sareena Nickoli, propriétaire de Soul Studio, à Vernon, en C.-B., a toujours veillé à donner son cours de Zumba du dimanche matin. La pandémie n'allait pas l'arrêter. Passionnée et déterminée, Sareena a non seulement réussi à poursuivre ses activités, mais son entreprise a pris de l'expansion.

Le conditionnement physique est une passion pour Sareena Nickoli. Elle a ouvert Soul Studio en décembre 2014, lorsque les classes qu’elle donnait dans un autre studio sont devenues trop populaires pour l’espace dont elle disposait. Encouragée par une amie, elle s’est croisé les doigts et s’est lancée en affaires. « Je me suis littéralement lancée à l’eau, admet-elle, je n’avais aucune idée de ce dans quoi je m’embarquais. »

Cinq ans plus tard, Soul Studio offre tous les genres de cours de conditionnement physique en groupe (Zumba, yoga, Pilates, cardiovélo, barre, TRX), avec 21 instructeurs et une base fidèle de membres. Lorsque la COVID a frappé l’an dernier et que les menaces de confinement se précisaient, Sareena savait qu’elle devait trouver une façon de maintenir son entreprise en activité et ses membres actifs.

« Les gens viennent ici parce que c’est leur espace convivial, déclare Sareena. Mes clients m’imploraient de ne pas fermer, me disant que c’était la seule chose qui les motivait en ces moments difficiles. »

Lorsqu’elle a dû fermer ses portes en mars 2020, elle en a pleuré. Principalement pour ses membres, mais aussi pour elle-même. « Il n’est pas question de laisser aller cinq années de durs efforts », s’est-elle dit.

Une bouée de sauvetage numérique

Heureusement pour Sareena, elle avait mis en œuvre un modèle numérique dès le lancement de son entreprise. Afin de rendre son studio aussi efficace que possible, elle avait créé une application permettant aux clients de vérifier leurs classes en ligne. Cette base numérique a été l’une des clés de la survie de son studio pendant le confinement dû à la pandémie.

Peu de temps après le début du confinement, Sareena a trouvé une solution de repli, a appris les rudiments de Zoom, a trouvé un projecteur, a acheté une caméra vidéo et, trois jours plus tard, a fait l’essai d’une première classe pour une quarantaine de membres. « Ça a été magique, » dit-elle.

Après cette première classe, elle a peaufiné le son, la connexion Internet et quelques autres éléments. Elle a ensuite communiqué avec ses instructeurs et, en un rien de temps, elle avait 13 classes de prévues en une semaine, auxquelles les clients pouvaient s’inscrire par l’intermédiaire de l’application, sans autre tracas.

Et, le dimanche matin, elle a animé sa classe de Zumba, avec des douzaines de personnes de partout au Canada et au-delà se joignant à elle virtuellement.

Côté positif de la crise pour le Soul Studio : de nouveaux clients partout dans le monde

Au cours de la dernière année, le Soul Studio a été fermé de façon intermittente durant six mois, période pendant laquelle plus de 100 classes ont été données par mois. Le studio a acquis des membres à la grandeur de la Colombie-Britannique, du Canada et des États-Unis, et il y avait même des participants d’aussi loin que l’Australie et le Brésil. Dans les mois qui ont suivi ses premières classes virtuelles, Sareena n’a cessé d’améliorer son offre numérique. Elle a investi dans un meilleur équipement et a compris que le virtuel allait tout simplement devenir une partie intégrante de son plan d’affaires. Elle a aussi publié des vidéos sur TikTok, une stratégie qui lui a permis de se faire connaître aux États-Unis et de joindre de nouveaux clients.

« Nous avions 44 000 abonnés sur TikTok, et les commentaires étaient tout simplement incroyables. TikTok a été l’un des outils commerciaux les plus efficaces pour nous, dit-elle en précisant que la plateforme lui a permis de publier des vidéos d’entraînement inclusives et amusantes. « Grâce à TikTok, j’ai pu joindre une clientèle complètement différente et me faire connaître d’une façon que je n’aurais jamais cru possible. »

Lorsque le studio a pu rouvrir partiellement ses portes au cours de l’année passée, ses instructeurs et elle-même ont recommencé à donner des cours en personne avec une transmission en direct pour les participants virtuels (yoga, barre et Pilates). Dans une classe type, elle avait cinq membres sur place et dix fois plus de participants en ligne, depuis leur domicile. Les classes d’entraînement à plus haute intensité – par exemple de cardiovélo et de Zumba – étaient seulement données en ligne. Certaines d’entre elles comptaient chaque semaine près de 100 participants.

La pandémie a offert à Sareena une occasion de faire croître son entreprise comme elle ne l’aurait jamais imaginé. « J’ai toujours rêvé grand et je souhaitais en faire plus avec Soul Studio parce que je voyais à quel point cela avait changé tant de vies. Le virtuel fait maintenant partie intégrante de mon modèle d’affaires et c’est ce qui va me permettre d’étendre ma marque, » souligne-t-elle.

Conseils à d’autres propriétaires d’entreprise

Les actions rapides et créatives de Sareena Nickoli ont permis à son studio d’être en ligne en un rien de temps. Heureusement, elle avait eu la clairvoyance de se donner une base numérique dès le départ. Mais ce n’est pas le seul facteur expliquant son succès.

Sareena offre les meilleures pratiques suivantes pour aider d’autres chefs d’entreprise à passer au travers de moments difficiles.

  • Sortez des sentiers battus. Les classes de conditionnement physique virtuelles n’étaient pas un concept très populaire au début de l’année 2020, mais Sareena a trouvé une façon de les faire fonctionner. Elle avait aussi une vingtaine de vélos dans son studio, qu’elle a loués à des membres pour une entrée d’argent supplémentaire. Depuis, elle a commencé à vendre ses propres vélos et à les expédier partout dans la province pour que ses membres puissent aisément participer au cours de leur domicile.
  • Passez à l’action et poursuivez sur votre lancée. Sareena a réagi rapidement pour modifier sa façon de faire, tester les classes virtuelles et convaincre ses instructeurs d’embarquer dans l’aventure. Elle a ensuite continué d’innover, d’investir dans du nouvel équipement, d’élargir son offre et de tirer profit de TikTok pour faire rayonner son entreprise.
  • Pensez au-delà des simples considérations commerciales. Sareena croit fermement que l’exercice est vital à la fois pour la santé physique et mentale, et elle était véritablement préoccupée par l’impact que la fermeture de son studio pourrait avoir sur ses membres. Sa priorité était leur santé, ce qui l’a maintenue concentrée sur sa mission. Son environnement inclusif a aussi contribué à fidéliser ses abonnés sur les médias sociaux.
  • Elle continue de se démarquer. Au cours de la dernière année, l’offre de classes de mise en forme virtuelles s’est multipliée, et la concurrence s’est intensifiée considérablement. Sareena a donc créé une expérience unique en permettant aux instructeurs et aux membres d’interagir entre eux avant, pendant et après les classes. C’est sans compter qu’elle a réussi à transposer l’esprit communautaire de son studio à un environnement virtuel.
  • Donnez aux clients une raison de revenir. Sareena organise régulièrement des défis de conditionnement physique par l’intermédiaire de son studio pour maintenir ses membres motivés et les inciter à revenir. « Les gens se mettent sur leur trente-et-un, gagnent des prix et posent des gestes de bienveillance. Ce sont des événements globalement revigorants, » ajoute-t-elle. Au début de l’année 2021, Sareena a lancé un défi d’équipe virtuel de deux mois afin de mettre en relation des gens de partout au pays.
  • Profitez des côtés positifs. En offrant à la fois des classes virtuelles et en personne, en saisissant l’occasion de vendre des vélos cardio et en présentant l’expérience unique de son studio sur de multiples canaux, Sareena a été en mesure d’étendre ses activités de manière qu’elle n’aurait pas cru possible. Elle a transformé des défis énormes en occasions encore plus grandes.

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