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Elle mentionne également que lors du développement de services virtuels, un véritable partenariat doit être établi avec un large éventail de personnes afin que les nouvelles solutions répondent aux besoins de toutes les populations, y compris celles qui avaient auparavant un accès limité aux options thérapeutiques.

Selon l’étude Perspectives jeunesse Objectif avenir RBC réalisée en 2021, les jeunes Canadiens, dans l’ensemble, se sentent encore déprimés malgré l’essoufflement de la pandémie. Les jeunes femmes, en particulier, luttent pour contrecarrer les effets de la pandémie sur le monde du travail, et les jeunes LGBTQ2S+ et les jeunes Canadiens handicapés ont grandement besoin de ressources en santé mentale.

Kris Depencier, présidente régionale, région du Grand Toronto, RBC, a travaillé avec des organisations œuvrant dans le domaine de la santé mentale partout au Canada et affirme que ce n’est un secret pour personne.

« Nous savons que les jeunes ont été fortement touchés par la pandémie au cours des deux dernières années, dit Mme Depencier. Avec la fermeture des écoles, les pertes d’emplois et le manque général d’occasions, ils ont l’impression d’avoir perdu le contrôle de leur vie et la capacité de bâtir leur avenir. Il n’est pas surprenant de constater une demande accrue des services en santé mentale. Leur résilience est mise à rude épreuve. »

De nombreux Ontariens connaissent le Centre for Addiction and Mental Health (CAMH), organisme qui leur offre du soutien en santé mentale depuis longtemps, mais peu connaissent l’existence des carrefours bien-être pour les jeunes de l’Ontario (CBEJO), un projet novateur du CAMH qui vise à offrir les bons services aux jeunes (et à leur famille), au bon moment et au bon endroit, par un accès facile à des services et à des outils de perfectionnement des aptitudes qui peuvent les aider à développer leur résilience et à surmonter leurs problèmes.

RBC a eu la chance de s’entretenir avec la Dre Joanna Henderson, responsable du projet des CBEJO, pour parler des grands défis que les jeunes doivent relever, de l’importance de développer la résilience pour surmonter les difficultés et des services de soutien virtuel.

Pourquoi est-il important d’aider les jeunes à trouver le bon soutien en santé mentale ?

« Afin d’être en mesure de parer à d’éventuels problèmes, nous devons tous développer des aptitudes et pouvoir compter sur des personnes de confiance pour nous guider », explique Dre Henderson, ajoutant que les personnes résilientes peuvent faire face à des situations difficiles ou s’y adapter efficacement.

« L’adversité peut nous faire croître et nous rendre plus forts », dit Dre Henderson. En d’autres termes, la résilience que les gens développent aujourd’hui les prépare à relever les défis qu’ils devront surmonter demain – et non pas simplement à rebondir.

« Promouvoir la santé mentale favorise le développement de la résilience. L’inverse est également vrai : promouvoir la résilience mène à une meilleure santé mentale. »

Comment le numérique aide-t-il les jeunes à traverser la pandémie ?

Les solutions numériques peuvent créer des ponts, combler des vides et accroître l’équité en santé. Elles peuvent par exemple aider des groupes mal desservis, comme les Noirs, les Autochtones, les personnes de couleur et les personnes LGBTQ+. De telles solutions sont par ailleurs plus accessibles aux personnes qui vivent dans des collectivités éloignées ou rurales. L’information y circule plus rapidement, ce qui favorise une intervention précoce. Et pendant la pandémie, les solutions numériques s’avèrent un outil de soutien essentiel.

Les CBEJO offrent l’occasion de créer de nouvelles approches de prestation de services en santé mentale qui tirent parti des avantages de la technologie. Dre Henderson et son équipe ont constaté une hausse marquée du nombre de jeunes qui accèdent à des services virtuels. « Nous espérons que les gens pourront bénéficier du soutien dont ils ont besoin, partout et à tout moment. La technologie ne devrait pas constituer un obstacle pour quiconque veut de l’aide », souligne Dre Henderson.

Elle mentionne également que lors du développement de services virtuels, un véritable partenariat doit être établi avec un large éventail de personnes afin que les nouvelles solutions répondent aux besoins de toutes les populations, y compris celles qui avaient auparavant un accès limité aux options thérapeutiques.

Les organisations, les entreprises et les leaders technologiques peuvent-ils jouer un rôle dans le bien-être mental des jeunes ?

« Nous avons tous un rôle à jouer », soutient Dre Henderson. Certaines organisations, comme le CAMH, sont des chefs de file dans le domaine de la santé mentale depuis des décennies, notamment par leur engagement à offrir des services fondés sur des données probantes et axés sur des objectifs. Pour ce qui est d’assurer un accès numérique équitable, des leaders ont uni leurs forces pour créer un système de soins transparent et facilement accessible. Les organisations, quant à elles, jouent un rôle important dans la promotion des programmes et du financement visant à soutenir le bien-être des jeunes, même au-delà de la pandémie.

« Les jeunes ont besoin de notre aide pour préparer leur avenir. C’est un effort collectif, mentionne Mme Depencier. Je suis extrêmement fière que RBC se soit associée à des organismes comme le CAMH, qui a fait des avancées appréciables dans la qualité des services offerts aux jeunes et à leur famille. Le virage numérique du CAMH représente une suite logique à la mission de l’organisme : permettre à un plus grand nombre de jeunes d’obtenir le soutien dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin. »

Selon la Dre Henderson, il y a plusieurs façons de traverser la pandémie, et certains jeunes souffrent plus que d’autres. « De nombreux facteurs influent sur la santé mentale. Il ne faut jamais l’oublier quand on aide des jeunes à faire face à des situations difficiles. Il n’y a pas d’histoire unique. » Pour la Dre Henderson, les mesures de soutien – en ligne ou hors ligne – doivent être réactives, inclusives et flexibles.

« Surmonter l’adversité et développer la résilience ne se fait pas du jour au lendemain, mais l’exercice devient beaucoup plus facile avec de bons systèmes de soutien. Nous voulons que les jeunes Canadiens s’épanouissent et deviennent des personnes accomplies, conclut Mme Depencier. La réussite des jeunes se répercute sur le reste du pays – ce qui est déterminant pour notre réussite à court et à long terme. »

Dans le cadre d’Objectif avenir RBC, RBC s’engage à améliorer le bien-être mental des jeunes en leur donnant accès à une vaste gamme de ressources numériques qui peuvent les aider à affronter leurs difficultés, à développer leur résilience et même à aider d’autres jeunes qui se heurtent à des obstacles. Veuillez prendre le temps d’explorer le contenu du lien ci-dessus.

Un autre article de la série « Vaincre les obstacles : La santé mentale des jeunes au Canada » :