La pandémie de COVID-19 a provoqué de nombreux changements, dont, pour beaucoup d’entre nous, le passage à l’école ou au travail virtuels. En effet, plusieurs ont remplacé les déplacements en transport en commun par quelques pas vers la table de la cuisine, et même troqué la veste pour un vêtement sport.
Que vous soyez novice ou chevronné, cette nouvelle normalité demande un changement de routine et une adaptation aux difficultés que pose le travail à domicile. De nombreux étudiants engagés par RBC ont effectué leur stage d’été entièrement en télétravail. Dans cette série, nous clavardons avec quelques-uns de nos stagiaires d’été pour connaître leur point de vue sur le travail à domicile, et pour apprendre comment séparer le travail et la vie privée quand les deux ont lieu entre les mêmes murs. Dans le présent épisode, nous recueillons les propos de Maria, associée, Lancement de carrière RBC, à Halifax.
Nom : Maria
Titre : associée, Lancement de carrière RBC
Lieu : Halifax
Début d’emploi : mars 2020
Décrivez le programme auquel vous participez.
Lancement de carrière RBC est un programme d’un an destiné aux récents diplômés, où l’on travaille à trois postes en rotation. Mon premier poste devait être dans une succursale RBC d’Halifax, mais je travaille actuellement au sein de l’équipe des Services commerciaux. J’ai terminé mes études une semaine avant d’entrer en poste, puis la pandémie s’est déclarée une semaine plus tard. Par conséquent, ma rotation d’emplois est désormais virtuelle.
Que pensez-vous du télétravail jusqu’ici ?
Au début, c’était un peu les montagnes russes. Je venais tout juste de terminer mes études, et je suis donc passée des cours réguliers à un emploi sans structure physique. Au départ, j’ai eu un peu difficulté à m’organiser, mais après un mois et demi, la situation est devenue normale. Maintenant, j’aime vraiment travailler de la maison, et j’imagine que ce serait bizarre d’aller au bureau, car j’ai pris l’habitude du télétravail ! Dernièrement, j’ai trouvé très gratifiant de constater le chemin que j’ai déjà parcouru et tout ce que j’ai appris sur moi-même grâce à cette expérience.
À quoi ressemble votre journée typique ?
Je me lève à 6 h 45 (ou à 7 h si j’enfonce le bouton de rappel d’alarme). Je fais un peu de yoga, je prends ma douche, puis je déjeune. Vers 8 h, je suis à mon poste et je m’assure que mon espace de travail est bien en ordre. C’est vraiment important. Je nettoie mon bureau et j’organise mes affaires. À 8 h 30, je commence à travailler. Je consacre la première heure et demie au perfectionnement professionnel, qui fait partie du programme. Cela comprend des cours en ligne ou la lecture de quelques articles, selon les aptitudes que je souhaite améliorer. Ensuite, je commence à répondre aux courriels qui m’ont été attribués. Je fais une pause-repas vers 12 h 30, puis je travaille jusqu’à 17 h. Après le travail, je passe une heure au gymnase, puis je me détends en soirée.
Comment préparez-vous votre espace de travail ?
J’aime utiliser deux écrans ; je me sers donc de mon ordinateur portatif comme écran secondaire. Je garde mes notes dans un classeur en cas de besoin. Mon installation est très simple. Auparavant, j’étais seule en télétravail, mais la semaine dernière, mon copain a commencé lui aussi à travailler de la maison. Actuellement, c’est lui qui utilise notre meilleure chaise de bureau [éclat de rire]. Cette fin de semaine, je vais aller m’acheter une bonne chaise, car il est vraiment important d’avoir une bonne posture.
En ce moment, je travaille dans ma chambre, que j’ai décorée de photos et de plantes. Il y entre beaucoup de lumière naturelle. Je sais que tout le monde n’a pas une deuxième chambre ou un bureau où travailler, et le bureau dans la chambre est souvent la seule possibilité. On peut être tenté de travailler au lit avec son ordinateur portatif, mais ce n’est pas une bonne idée ! Alors, quand je me lève, je fais immédiatement mon lit afin de ne pas être tentée d’y retourner.
Maintenant que votre copain travaille aussi à domicile, comment évitez-vous les distractions ?
Nous nous en tirons plutôt bien, surtout que mon copain passe beaucoup de temps au téléphone pour son travail. Le matin, nous nous disons au revoir avant le travail. Le midi, nous prenons le repas ensemble, puis nous nous disons encore au revoir avant de reprendre le travail jusqu’à 17 h. Je vois mes amis après le travail.
Comment avez-vous réussi à vous intégrer à l’équipe et à nouer des relations avec vos collègues ?
Par chance, tous les membres de mon équipe sont sociables. Ils ont tout de suite organisé des séances de clavardage en groupe, et nous utilisons ces séances autant pour notre travail que pour nous connaître les uns les autres. Mes supérieurs m’appellent pour prendre des nouvelles, et ils me font sentir que je fais partie de l’équipe. Je suis suivie par un directeur et un mentor, avec qui je clavarde quotidiennement. Mon directeur m’attribue mes tâches, alors que mon mentor me fournit de l’assistance au besoin.
Avez-vous rencontré un coéquipier en personne ?
Lors de mon entrevue d’emploi (avant la COVID-19), j’ai rencontré une de mes coéquipières, qui occupe également le rôle d’associée, Lancement de carrière. Nous passions la même entrevue pour le même poste, et nous avons finalement été embauchées toutes les deux. C’est ma collègue la plus proche, même si je ne l’ai rencontrée qu’une fois !
Comment avez-vous été en mesure d’établir votre crédibilité et d’instaurer la confiance auprès de votre employeur malgré la distance ?
Certains paramètres permettent de mesurer mon rendement. Par exemple, on peut déterminer la progression de mon rythme de travail depuis mon entrée en fonction. Je réponds aux courriels le plus rapidement possible ; ainsi, les gens savent que je suis au poste. Si je peux en faire plus, je le fais savoir à mon directeur afin de démontrer ma volonté d’apprendre et de renforcer mes aptitudes.
Quelles aptitudes avez-vous acquises pendant votre expérience virtuelle ?
Surtout le réseautage virtuel. Déjà, je n’étais pas très portée sur le réseautage ; alors, il va sans dire que le réseautage virtuel m’intimidait. Mais j’ai commencé à participer aux réunions, à envoyer des messages et à prendre contact sur LinkedIn, et je me sens désormais plus à l’aise. J’aborde les gens avec plus de confiance, et j’engage la conversation. Au Canada, il y a plus de 100 associés du programme Lancement de carrière, qui peuvent apprendre à se connaître grâce à un groupe RBC Connect, ce qui facilite les rencontres.
J’ai aussi acquis de nombreuses aptitudes générales. En matière de perfectionnement professionnel, j’ai accompli beaucoup plus que ce que j’imaginais possible. La plateforme d’apprentissage de RBC propose des cours de gestion des données, de communication et de présentation. Pendant mon heure quotidienne de perfectionnement professionnel, j’ai eu accès à une multitude de cours qui sont offerts à tous les employés de RBC.
De quelle façon RBC a-t-elle facilité votre télétravail ?
En fait, nous participons à des réunions virtuelles sur le télétravail. La semaine dernière, j’ai participé à une réunion sur le leadership et le travail virtuel, puis à une autre, organisée par le comité de la santé mentale, qui portait sur la façon de se protéger comme télétravailleur et d’établir des limites. J’aime que mon directeur et mon mentor prennent des nouvelles de moi. C’est rassurant de savoir que RBC se soucie de notre bien-être et que je ne suis pas laissée à moi-même. C’est bizarre, mais je sens plus que jamais que je fais partie d’une équipe.
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