Aller au contenu principal
RBC
Vous connaissez ce sentiment qu'on éprouve quand on fait de petites choses pour autrui ? On le ressent quand on tient la porte pour quelqu'un qui a les bras chargés d'épicerie. Ou quand on paie le « double-double » de l'automobiliste qui nous suit dans la file du service à l'auto du Tim Hortons. Ou quand on aide un ami à déménager (pour la deuxième fois cette année!).

Maintenant, songez à ce qu’on ressent en faisant des choses plus importantes.

Il y a plus d’une façon de donner. On peut donner du temps, de l’argent, des conseils. Mais quelle est la constante dans tout ça ? La constante, c’est que chaque don, peu importe sa forme, se répercute dans la collectivité.

Pourquoi donner ?

Vos actes de générosité font beaucoup de bien autour de vous, mais ils vous en font à vous aussi. En fait, selon une étude réalisée par Michael Norton, professeur à l’Université Harvard, les dépenses qu’on fait pour aider d’autres personnes nous rendent plus heureux que celles qu’on fait pour soi-même. Et ce n’est pas tout. Cette constatation de l’étude se vérifie peu importe le niveau de revenu, selon les statistiques. En d’autres termes, si vous achetez un nouveau manteau d’hiver à une personne défavorisée, vous vous sentirez mieux que si vous en achetiez un pour vous-même (peut-on imaginer un billet de blogue plus canadien que celui-ci ?!). Souvent, ici, sur le blogue Mixed Up Money, je vous explique comment faire en sorte que votre argent travaille pour vous, comment créer de la richesse, comment gérer vos finances. Mais j’oublie de mentionner que la plus belle forme de richesse, c’est de donner du temps ou de l’argent afin d’exprimer notre reconnaissance pour ce que nous avons reçu de notre collectivité.

Que font les autres ?

Comme vous le savez, le Canada fête cette année ses 1-5-0 ans, et dans le cadre des célébrations, notre pays fait certaines choses assez formidables (comme offrir l’entrée gratuite dans tous les parcs nationaux). Toutefois, je suis particulièrement fière de vous communiquer une chose qui me concerne plus personnellement. Ma banque (celle avec laquelle je fais affaire depuis quinze ans), RBC, a lancé la campagne #un150quicompte. Dans le cadre de cette campagne, RBC a sélectionné 1 000 jeunes auxquels elle a remis 150 $ afin qu’ils s’en servent pour apporter une contribution à leur collectivité. RBC leur donne carte blanche pour la forme que prendra cette contribution. Oui, vous avez bien lu. Carte blanche. Certains jeunes ont donné des fournitures pour animaux de compagnie à un refuge de la SPCA. D’autres ont fait don de fournitures scolaires aux enfants de familles de réfugiés syriens. D’autres ont même FABRIQUÉ UN ROBOT POUR RAMASSER DES DÉCHETS. Imaginez ! C’est extraordinaire ! RBC veut que cette campagne se transforme en un mouvement national dans le cadre duquel des jeunes accompliront des gestes positifs et en inspireront d’autres à faire de même. Je crois que nous pouvons y contribuer. Si vous désirez faire partie de ce mouvement d’envergure nationale, allez sur Twitter ou Instagram et dites ce que vous allez faire pour soutenir cette campagne en utilisant le mot-clic #un150quicompte. Sérieusement, vous devriez le faire.

Il y a toujours une façon

Aider des personnes en difficulté, c’est parfois la meilleure façon de transformer une année, un mois, une semaine ou une journée morose en quelque chose de beaucoup plus encourageant. Vous croyez être dans l’impossibilité de donner de l’argent ? Donnez de votre temps. Vous croyez être dans l’impossibilité de donner du temps ? Donnez de l’argent. Vous croyez être dans l’impossibilité de donner de l’argent ou du temps ? Faites passer le mot ! En attirant l’attention sur des façons particulières de soutenir la collectivité, vous faites une chose de première importance. Sans compter que cela vous procurera une énorme satisfaction. C’est prouvé scientifiquement. Je dois l’un des plus beaux souvenirs de ma jeunesse à tous les entraîneurs de sport qui ont passé de longues heures avec moi dans des gymnases – à me faire développer non seulement des aptitudes sportives, mais aussi des aptitudes « de vie » (et tout cela était du bénévolat). Sans l’encadrement que j’ai reçu dans le milieu du sport communautaire, je serais complètement désorientée aujourd’hui. De quelle façon pourrais-je contribuer à la campagne #un150quicompte ? C’est simple. J’animerais un camp de soccer gratuit d’une fin de semaine auquel seraient invités tous les enfants de ma collectivité.

Une version plus longue de ce billet a été publiée initialement sur Mixed Up Money.

Alyssa Fischer est une blogueuse. Elle a créé le blogue Mixed Up Money.