Cet article a été initialement publié sur RBC salle de presse le 10 octobre, 2018.
Dans le cadre du premier grand sondage sur l’attitude des Canadiens par rapport à la cybersécurité et au secteur financier, et en prévision du Mois de la sensibilisation à la cybersécurité, RBC s’est associée à Ipsos pour interroger plus de 2 000 Canadiens à propos de leurs connaissances en matière de cybersécurité. Cet exercice avait comme objectif de mieux comprendre les inquiétudes des Canadiens concernant la cybersécurité et les moyens qu’ils prennent pour se protéger.
Même si 77 % des Canadiens estiment s’y connaître en cybersécurité, seulement 16 % ont pu définir correctement une majorité de termes sur la cybersécurité. Près du deux tiers des répondants (61 %) n’ont pas été en mesure de définir le terme « hameçonnage », soit un type de fraude reposant sur un courriel conçu pour inciter le destinataire à cliquer sur un lien ou à ouvrir une pièce jointe afin d’installer un logiciel malveillant sur son appareil ou de subtiliser ses renseignements.
« Tandis que l’Internet des objets ne cesse d’étendre sa toile dans notre société, les Canadiens ont de plus en plus de raisons d’apprendre à assurer leur sécurité et celle de leurs données, a expliqué Laurie Pezzente, chef de la sécurité et première vice-présidente, Cybersécurité mondiale, RBC. Les résultats du sondage indiquent que nous devons sensibiliser nos clients aux moyens mis à leur disposition pour se protéger activement des activités malveillantes. »
Bien que les milléniaux aient une longueur d’avance sur les autres groupes d’âge sur le plan des connaissances en matière de cybersécurité, ils sont aussi les moins préoccupés par la protection de leurs renseignements personnels.
- Plus de la moitié des milléniaux interrogés ont avoué qu’ils ne sauraient pas quoi faire s’ils tombaient dans le piège d’un cybercriminel, soit un résultat bien plus important que chez la génération X (48 %) et les baby-boomers (40 %).
- Six participants sur dix se sont dits plus préoccupés par les cybercrimes que par les activités criminelles traditionnelles (non numériques), comme les braquages de domicile, les vols d’automobiles et les cambriolages.
Étant donné que la vitesse et la complexité du cyberespace continuent d’évoluer, que le nombre d’attaques en ligne augmente et que les occasions de partager nos données personnelles se multiplient, le manque de connaissances en matière de cybersécurité est alarmant. RBC s’engage donc à offrir aux clients canadiens des ressources informatives sur la cybersécurité afin qu’ils soient plus en mesure de se protéger.
Voici quelques astuces pour repérer une fraude par hameçonnage et empêcher que des renseignements confidentiels ne tombent entre de mauvaises mains :
- Fiez-vous à votre instinct : Méfiez-vous des courriels, des messages textes ou des appels téléphoniques inattendus provenant de personnes ou d’entreprises. Si un courriel semble suspect, vous avez probablement raison de vous méfier, surtout si on vous demande de cliquer sur un lien ou d’ouvrir une pièce jointe.
- Connaissez vos contacts : N’oubliez pas que le gouvernement, votre banque ou toute autre entreprise ne vous demandera jamais votre mot de passe ou votre NIP. De même, il est peu probable qu’un oncle, un collègue ou votre meilleur ami vous demande des renseignements confidentiels.
- Soyez attentif : Le courriel contient-il des erreurs d’orthographe ou de formatage ? Lorsque vous glissez votre souris sur le lien dans le courriel, l’URL semble-t-elle digne de confiance ? Le message mentionne-t-il votre nom ou s’adresse-t-il tout simplement à un destinataire générique (« Madame, Monsieur ») ? Ces quelques indices permettent de détecter les faux courriels.
- En cas de doute, agissez : Si vous n’êtes pas certain si un courriel, un message texte ou un appel téléphonique est honnête, appelez directement l’expéditeur (à l’aide d’un numéro que vous savez légitime) et demandez-lui s’il a essayé de vous joindre.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.