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L'achat d'une première maison marque une étape importante de votre vie. Cette grande décision comporte de nombreuses variables dont vous devez tenir compte en tant que médecin. En plus d'évaluer votre situation financière, vous devez déterminer quel type de propriété convient le mieux à votre mode de vie et vos objectifs à long terme.

Vous songez à acheter une maison ? Avez-vous envisagé d’opter pour une copropriété ? Plus abordables, nécessitant moins d’entretien et offrant une plus grande proximité avec les centres urbains, les copropriétés sont parfois de meilleures options que les maisons pour les médecins.

Examinez votre budget, puis posez-vous les questions suivantes afin de déterminer si ce type d’habitation vous convient.

1. À quelle distance du travail puis-je habiter ?

Les copropriétés sont souvent situées en zones urbaines ou à proximité, dans des quartiers où les maisons isolées sont peu nombreuses. Si vous travaillez dans un hôpital ou une clinique d’une grande ville, une copropriété peut être idéale pour vous. Vous gagnerez du temps en vous rapprochant de votre lieu de travail, en plus d’avoir facilement accès à des commerces, des restaurants et du transport en commun.

2. Quel est mon rapport avec l’entretien résidentiel ?

Lorsque vous faites de longues heures, vous risquez d’avoir peu de temps à consacrer à l’aménagement paysager ou à l’entretien extérieur de votre demeure. L’un des principaux avantages de la vie en copropriété, c’est sa facilité d’entretien – un argument de poids pour plusieurs. À titre de copropriétaire, vous n’aurez jamais à vous soucier du déneigement, de la tonte de la pelouse ou du nettoyage des gouttières.

3. Suis-je prêt à suivre les règles ?

Les syndicats de copropriété sont régis par la loi provinciale, qui leur permet d’imposer des règlements aux copropriétaires. Ces règlements visent à protéger l’investissement et la propriété des membres, et à créer un environnement auquel peuvent adhérer tous les copropriétaires.

Même si les règlements sont adoptés dans l’intérêt des copropriétaires, il est important d’en prendre connaissance et de les comprendre avant d’acheter un appartement, afin de vous assurer qu’ils conviennent à votre mode de vie. Par exemple, certains règlements comprennent des restrictions relatives aux animaux domestiques, à l’accès des visiteurs aux installations communes, à la location à court terme, et au stationnement. Certains règlements imposent également un type de couvre-fenêtre particulier, et limitent l’utilisation des balcons (pas de cuisson au barbecue ni de corde à linge).

4. Serais-je porté à utiliser un gymnase, une piscine ou une salle de réception ?

Beaucoup de copropriétés sont dotées d’installations communes comme un gymnase, une salle de réception, une piscine, des chambres d’amis et un stationnement. Certaines bénéficient également des services d’un concierge. En général, plus les installations sont nombreuses, plus les charges de copropriété sont élevées.

Chaque copropriétaire doit payer sa quote-part des charges sous forme de mensualité. Les sommes perçues servent à payer les services communs comme les services publics (eau courante, collecte des ordures, etc.), l’assurance bâtiment, l’entretien des espaces communs (réception, corridors, aménagement paysager, etc.), et à constituer le fonds de prévoyance. Comme les charges de copropriété s’ajoutent à vos paiements hypothécaires, vous devez les examiner soigneusement avant d’arrêter votre décision d’achat.

« Il est très important de considérer les charges de copropriété dans le budget global d’achat, explique Nicole Daoust, conseillère en prêts hypothécaires à RBC. Quand un acheteur magasine une copropriété, nous devons en tenir compte dans le calcul du prêt hypothécaire préautorisé, car le montant accordé doit couvrir les charges de copropriété. »

En conclusion : Si vous avez l’intention de profiter pleinement des installations communes, vous serez probablement à l’aise d’en payer le prix. Dans le cas contraire, il peut être judicieux de chercher un endroit doté de moins d’équipement, et donc moins dispendieux.

5. Quels compromis suis-je prêt à faire ?

Que recherchez-vous dans une copropriété ? Un endroit spacieux ou un aménagement dernier cri ? Avez-vous besoin d’un balcon, ou préférez-vous avoir accès à une piscine ? Il n’est pas toujours facile de trouver un appartement qui répond parfaitement à toutes nos attentes – en général, les appartements récents sont petits mais modernes, alors que les appartements d’un certain âge sont plus spacieux. En définissant clairement vos priorités, vous serez plus à même de déterminer si un appartement particulier vous convient ou non.

6. Suis-je prêt à faire des recherches préalables ?

L’achat d’une copropriété, tout comme celui d’une maison, exige que vous fassiez quelques démarches préalables pour vous assurer de réaliser une bonne affaire et de prévenir les surprises. Bien qu’il soit toujours judicieux de faire examiner votre appartement par un inspecteur qualifié, il est tout aussi important d’examiner les documents d’information sur le bâtiment, et de vous renseigner sur les administrateurs de la copropriété.

Il convient d’abord de lire la déclaration de copropriété, qui est en quelque sorte la charte ou la constitution de l’immeuble. Si vous achetez une copropriété toute neuve, vous devez lire la déclaration du promoteur et la faire vérifier par un notaire qui connaît bien la loi sur les copropriétés (si vous achetez un appartement en revente, vous devez demander à voir le certificat d’état de l’immeuble). Ces documents vous permettront de connaître la structure de gestion du syndicat, les dépenses courantes, le budget en cours, les litiges éventuels, les baux en cours, les couvertures d’assurance, les réparations ou l’entretien prévus, ainsi que le montant du fonds de prévoyance, lequel sert à payer les dépenses en immobilisations.

Si vous envisagez sérieusement l’achat d’une copropriété, il est également utile de parler à quelques-uns de vos futurs voisins et des administrateurs de l’immeuble. Une fois que vous serez installé dans votre nouvelle demeure, votre participation aux réunions de copropriétaires – et peut-être au conseil d’administration – vous permettra d’avoir votre mot à dire sur la gestion de l’immeuble.

7. Combien d’années vais-je habiter dans cette copropriété ?

Le fait de savoir combien de temps vous prévoyez rester à un même endroit peut vous aider à déterminer si l’achat d’une propriété convient à votre situation. Comptez-vous exercer dans la ville où vous faites votre résidence ou votre stage postdoctoral ? Souhaitez-vous plutôt déménager avant de commencer à pratiquer ? Si vous pensez travailler dans le même secteur, il peut être judicieux d’acheter une propriété.

De plus, si vous décidez de vous surspécialiser, la branche que vous choisissez peut signifier un déménagement dans une autre ville après votre résidence initiale. Dans ce cas, vous avez peut-être davantage intérêt à attendre avant de devenir propriétaire afin d’avoir une plus grande souplesse.

Vous aimeriez en savoir plus sur le processus d’achat d’une propriété ? Ces histoires peuvent vous aider à planifier, à vous préparer financièrement et à trouver la maison idéale.

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