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RBC

1. Une baisse de 80 pour cent du nombre de voitures.

Une voiture qui se conduit toute seule n’a pas à rester immobilisée. Une même voiture peut vous conduire à votre travail, puis transporter les enfants à l’école et votre mari à son rendez-vous chez le médecin, déclare Carlo Ratti, directeur général de Senseable City Lab au Massachusetts Institute of Technology. Selon les calculs de M. Ratti, ce type de partage peut réduire le nombre de voitures dans certaines zones urbaines à 20 pour cent du nombre qui y sont aujourd’hui présentes.

2. Rouler en cercle devient une chose du passé – tout comme les frais de stationnement.

Comme le disait George Costanza sur Seinfeld : « Personne dans ma famille ne peut payer le stationnement. C’est une maladie. » M. Ratti du MIT estime par exemple que les places de stationnement aux États-Unis occupent au total 5 000 milles carrés, une superficie supérieure à celle de Porto Rico. Si ces places n’étaient plus requises, l’espace urbain ainsi libéré pourrait servir à d’autres fins.

3. Éliminer la congestion routière.

TomTom, l’entreprise de navigation et de cartographie, calcule chaque année les niveaux de congestion dans les grandes villes. Deux villes canadiennes figuraient dans sa liste des 10 villes nord-américaines les plus encombrées en 2016 : Vancouver occupait le quatrième rang, le temps de déplacement y étant de 34 % supérieur à la moyenne, tandis que Toronto, à 28 % de plus pour un déplacement moyen, se classait neuvième. Une congestion urbaine moindre équivaut à plus de temps consacré au travail et aux loisirs.

4. Réduire les autoroutes et les budgets.

Selon Partners for Advanced Transit and Highways (PATH), en 2012, les automobilistes californiens laissaient un espace tel entre leurs voitures qu’ils n’occupaient en réalité que 5 % de l’autoroute. Le professeur en génie électrique de l’université Columbia, Patcharinee Tientrakool, a calculé que si ces voitures étaient munies de capteurs et de dispositifs de communication interactive, elles pourraient sans risque rouler à moindre distance entre elles, de façon à augmenter la plateforme de voie disponible de 273 pour cent. L’argent ne servant plus à la construction et à l’élargissement des routes pourrait être investi en éducation ou en loisirs.

5. Mieux respirer.

Selon une étude de Nature Climate Change effectuée en 2015, la baisse des émissions par mille de véhicules légers automatisés comme les camions de livraison et les taxis pourrait atteindre 94 % d’ici 2030 dans un « scénario de réussite ». (ClimateWire, 7 juillet 2015). Voilà encore de bonnes nouvelles pour les citadins.