Aller au contenu principal
RBC
Voici des leçons du domaine des placements adaptées à une rentrée des classes spéciale.

Par l’équipe Gestion du contenu, Investisseur inspiré.

Tous les ans, la rentrée suscite un mélange d’excitation, de craintes et d’incertitude chez ceux qui reprennent le chemin des classes. Cette année, compte tenu des défis supplémentaires posés par la COVID-19, les élèves, les enseignants et les parents doivent prendre toute une série de nouveaux aspects en considération.

Les investisseurs ont l’habitude de faire face à des éléments inconnus. En ce début d’une nouvelle année scolaire pas tout à fait normale, voici un aide-mémoire, inspiré de l’expérience des investisseurs, à l’intention des élèves.

1. Savoir, c’est pouvoir

L’enseignement, bien sûr, concerne habituellement l’apprentissage de matières comme les sciences, les maths, les langues et les arts. Cette année, il a plutôt été abondamment question jusqu’ici de la logistique de l’enseignement en raison des restrictions liées à la pandémie. Comment se dérouleront les cours? Comment assurera-t-on la sécurité de chacun? Même s’il est impossible de répondre concrètement à ces questions, on peut se préparer à ce que l’avenir nous réserve en obtenant le plus de renseignements possible. L’apprentissage continu fait partie intégrante du parcours de nombreux investisseurs autonomes, qu’il s’agisse de faire des recherches sur de nouvelles notions de placement ou des stratégies novatrices ou de se renseigner à fond pour prendre les décisions qui leur conviennent. Dans les deux cas, il est essentiel de trouver des sources fiables. L’article Vérification des faits – Guide sur la mésinformation présente des stratégies de recherche.

2. Les émotions seront de la partie

Il faut bien reconnaître que l’incertitude provoque souvent des réactions émotives, par exemple l’anticipation, la crainte, la surprise, la colère ou la joie. Comme le contexte dans lequel se déroulera l’année scolaire comporte une grande part d’inconnu, il n’est pas étonnant que la question du retour en classe suscite rapidement des émotions. Il est difficile de trouver un investisseur qui ne soit pas passé par un tourbillon d’émotions, gracieuseté des hauts et des bas du marché. Prendre du recul, comprendre que l’émotivité entrera en jeu et s’outiller en s’informant le plus possible (voir le numéro un) sont des moyens de maîtriser ses émotions. Découvrez l’approche de David Chilton à l’égard des émotions dans l’article Comment le barbier riche gère-t-il ses émotions?.

3. Il n’existe pas de modèle universel

En ce qui a trait au retour en classe, en particulier cette année, les solutions qui fonctionnent peuvent être totalement différentes d’une famille ou d’un enseignant à l’autre. Il en va de même à l’échelon des écoles, voire des centres de services scolaires. Pour déterminer ce qui convient aux élèves, il faut prendre le temps d’évaluer le risque afin, par exemple, de faire un choix entre l’apprentissage en ligne, en classe et hybride ou, dans le cas des investisseurs, de choisir les placements qui leur conviennent. Quelle que soit la nature des décisions, il est avantageux de comprendre qu’il n’existe pas de modèle universel. L’important, c’est de faire ce qui nous convient.

4. Faire de la technologie son alliée

En plus des articles qui se sont ajoutés à la traditionnelle liste de fournitures scolaires – pensons aux masques et au désinfectant pour les mains –, la technologie devrait jouer un rôle accru pour de nombreuses personnes dans le système d’enseignement. Il faut s’attendre à ce qu’une quelconque technologie soit utilisée pour faciliter l’apprentissage à distance, maintenir le contact entre les enseignants et les parents (place aux entretiens sur Zoom!) ou limiter la quantité de devoirs ou de cahiers d’exercices à transporter. Les choses seront peut-être faites différemment, mais comme beaucoup d’investisseurs autonomes le confirmeront, la technologie facilite grandement la tâche. Disposer des ressources à portée de la main permet de gagner du temps et d’avoir l’esprit tranquille et, au bout du compte, de prendre les décisions qui nous conviennent.