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RBC
Cette année, même les habitudes les plus solidement ancrées des Canadiens migrateurs ont été perturbées. Et ceux qui n'ont pas pu voyager ont des questions.

Alors que le printemps est sur le point de s’installer, il y a de l’espoir dans l’air. Les gens se font vacciner, les températures plus clémentes favorisent les sorties à l’extérieur, et un retour à une certaine normalité est prévu.

Mais puisqu’il demeure impossible, dans une large mesure, de franchir la frontière Canada–États-Unis, les Canadiens migrateurs qui possèdent une propriété aux États-Unis veulent savoir ce qu’ils peuvent en faire et tous se demandent comment ils peuvent profiter du printemps canadien. Voici les questions les plus fréquentes.

1. Puis-je louer ma propriété aux États-Unis ?

Cette année, ne sachant pas précisément à quoi s’attendre quant aux possibilités de se rendre aux États-Unis, un grand nombre de Canadiens qui y possèdent une propriété sont demeurés chez eux.

Aux États-Unis, les politiques et les directives ayant trait à la pandémie diffèrent d’un État à l’autre. Certains ont permis une réouverture quasi complète alors que d’autres encouragent toujours leurs résidents à limiter leurs déplacements. Cela dit, de nombreux Américains veulent voyager sans toutefois quitter le pays, et pourraient donc être à la recherche d’une location de vacances.

Si vous envisagez de louer votre propriété, renseignez-vous sur les règlements municipaux et sur toute règle de votre association de propriétaires. Notre article Ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’exploitation d’une propriété locative aux États-Unis vous aidera à peser le pour et le contre de la location et à déterminer le loyer approprié, et vous renseignera sur les différents aspects fiscaux et en matière d’assurance dont vous devrez tenir compte.

2. Devrais-je retenir les services d’une société de gestion immobilière pour surveiller ma propriété aux États-Unis ?

Si votre propriété demeure inoccupée, soit parce que vous ne souhaitez pas la louer ou parce que vous n’avez pas réussi à trouver des locataires, il pourrait valoir la peine de confier à une société de gestion immobilière le soin de surveiller les lieux, de faire procéder aux travaux d’entretien et de gérer toute urgence pouvant survenir. Et comme votre assurance propriétaire occupant exige probablement une surveillance régulière des lieux, vous acquitterez de cette exigence en déléguant la surveillance et l’entretien des lieux à des professionnels.

Si vous désirez louer votre propriété, mais n’y êtes pas parvenu, une société de gestion immobilière vous aidera à trouver des locataires, gérera les visites, s’occupera des tâches administratives et percevra le loyer.

Les services d’une société de gestion immobilière ne sont pas gratuits, mais ils permettent d’éviter les risques de laisser votre propriété vacante.

3. Où pourrais-je me rendre en VR au Canada ce printemps ?

Si vous avez l’habitude d’aller aux États-Unis en véhicule récréatif, la vie sur la route et le sentiment de liberté qu’elle procure vous manquent peut-être.

Si vous rêvez d’une escapade de quelques jours alors que la météo devient plus clémente, il existe peut-être un terrain de camping pour VR à moins d’une journée de route de votre domicile. Par contre, toutes les régions du Canada ne se réchauffent pas au même rythme, alors si celle où vous résidez est encore un peu fraîche, il est possible de vous rendre là où il fait plus chaud.

Par exemple, le climat se prête au camping et au caravaning en toutes saisons dans une grande partie de la Colombie-Britannique. Les régions côtières, et en particulier les îles, du sud de cette province comptent parmi les plus clémentes au pays, et la vallée de l’Okanagan – notamment dans les environs de Kelowna, d’Osoyoos et de Merritt – propose de nombreuses activités extérieures toute l’année.

4. Comment profiter au maximum du printemps canadien ?

Il s’est avéré difficile pour les Canadiens de demeurer actifs cet hiver en raison de la fermeture des installations de conditionnement physique, des centres communautaires et des piscines. Bien qu’ils aient été nombreux à braver le froid pour faire de la marche, du ski, de la raquette ou du vélo dans toutes sortes de conditions, ils accueillent le réchauffement printanier avec grand enthousiasme.

Maintenant que l’air est moins mordant, réfléchissez aux moyens de profiter des conditions printanières.

  • Golf : Si vous jouez au golf et que parcourir les terrains du Sud vous a manqué cet hiver, Golf Canada a dressé une liste des dates de réouverture des parcours dans tout le pays. Consultez cette page pour savoir où et quand vous pourrez jouer votre première partie !
  • Randonnée pédestre : Que vous vouliez arpenter un sentier près de chez vous ou changer de paysage, le site AllTrails propose près de 13 000 sentiers au Canada et publie des cartes, des indications d’accès, des bulletins météo et l’état des sentiers. Cette page dresse une liste des meilleures randonnées au Canada, mais vous pouvez facilement rechercher un sentier dans la région que vous souhaitez explorer.
  • Vélo : Le vélo est parfait pour demeurer actif ce printemps. Les routes, pistes et sentiers aménagés près de chez vous sont d’excellents points de départ pour vous remettre en forme. Si vous êtes en quête d’aventure, Cycle Canada a annoncé ses parcours pour 2021, qui vont de randonnées de deux jours à des expéditions de deux semaines. Les cyclistes de tous âges et de tous niveaux sont les bienvenus.
  • Photographie : Avec la nouvelle saison viennent de remarquables changements dans le paysage. Que ce soit la glace qui se brise le long de la côte atlantique, les cerisiers en fleurs à Toronto et à Vancouver ou l’éveil de la faune partout au pays, il y a beaucoup à découvrir par la lentille de votre appareil-photo. Faites une promenade près de chez vous ou empruntez un sentier inconnu pour capter la magie de cette transition saisonnière.

 
Si le printemps marque normalement votre retour au Canada après un hiver dans le Sud, vous accueillez le printemps dans un état d’esprit différent cette année, mais les hivernants canadiens sont résilients et toujours prêts à l’aventure ! Une fois rassuré quant à votre propriété aux États-Unis, tâchez de profiter au maximum du changement de saison. Et espérons que vous pourrez reprendre vos habitudes migratoires normales l’an prochain.