Aller au contenu principal
RBC
Les publicités sont provocatrices. Les manchettes sont alarmantes. Votre fil d'actualité ne vous aide pas. Actuellement, en matière de placements, il est difficile de distinguer le vrai du faux. Les conseillers financiers (au Québec, conseiller expert en services bancaires) de RBC peuvent vous aider.

À la recherche de renseignements sur le virus et l’économie, les Canadiens regardent plus la télévision et passent plus de temps sur Internet que jamais auparavant. Beaucoup sont tentés de prendre des décisions financières en fonction de ce qu’ils voient.

La qualité et l’exactitude de l’information financière peuvent varier considérablement d’un média à l’autre, et l’information que consomment les Canadiens n’est pas toujours exacte. Cette tendance inquiète les experts financiers.

Selon Marco Imbrogno, planificateur en placements et retraite RBC, et Giselle Totino, planificatrice financière RBC, presque toutes les conversations tenues avec les clients, de nos jours, exigent de rétablir ou de préciser des faits liés à l’actualité ou à leurs placements et à l’économie.

Dans cet article, ils nous présentent les principaux mythes et mésinformations qui circulent concernant les finances.

Mythe nº 1 : Vous serez plus riche à votre retraite si vous n’investissez pas dans des fonds communs de placement

Certaines publicités prétendent que vous pouvez envisager une retraite beaucoup plus aisée si vous oubliez les fonds communs de placement et investissez seulement en ligne.

Bien que les fonds communs de placement s’accompagnent de frais (ratio des frais de gestion ou RFG), ceux-ci ont une valeur. « Les investisseurs recherchent le rendement, explique M. Imbrogno. Les frais de gestion vous procurent du rendement. Préférez-vous payer 0,5 % pour obtenir un rendement de 2 % ou 2 % pour obtenir un rendement de 10 % ? Moins cher ne veut pas forcément dire meilleur. »

M. Imbrogno compare un investissement dans un fonds commun de placement à l’achat de nourriture saine pour votre famille. « Vous êtes prêts à magasiner pour vous procurer les aliments les plus nutritifs, mais cela ne signifie pas nécessairement que vous les aurez au prix le plus bas. Comme dans d’autres aspects de la vie, votre stratégie de placement devrait être liée à la valeur globale que vous obtiendrez. »

Mythe nº 2 : Ce n’est pas le moment d’investir

Dans l’éventualité d’une deuxième vague de coronavirus, de nombreux Canadiens s’inquiètent d’un nouveau repli du marché et préfèrent rester à l’écart pendant un certain temps. Cependant, comme l’explique Mme Totino, ce retrait pourrait s’avérer coûteux. Les marchés commencent à reprendre de la vigueur, donc si vous vous êtes déjà retiré, vous avez peut-être perdu une occasion de croissance. Prenez comme exemple l’année 2008. La panique s’est emparée des investisseurs et ceux qui se sont retirés du marché à ce moment-là n’ont pas réalisé les gains engendrés par la croissance qui s’est amorcée l’année suivante et qui s’est poursuivie ensuite. »

M. Imbrogno souligne que les Canadiens devraient se soucier davantage de l’importance d’investir à long terme plutôt que d’essayer de prévoir le marché. Les marchés fluctuent, et en restant à l’écart, on manque une belle occasion de faire fructifier son argent.

Les médias nous présentent toujours un repli du marché comme une mauvaise nouvelle, mais une baisse peut avoir du bon, car elle permet d’acheter plus d’actions à mesure que les cours fléchissent. La clé, rappellent les conseillers, est de conserver ses placements.

Mythe nº 3 : L’achat de placements prudents élimine le risque

Même s’il est vrai qu’en investissant dans des actifs prudents ou sûrs, comme des CPG, vous réduisez le risque de perdre votre placement initial, celui-ci risque aussi de ne pas croître au même rythme que l’économie. En fonction des taux d’intérêt actuels, et des prévisions selon lesquelles les taux demeureront faibles dans un avenir prévisible, les CPG continueront de produire des intérêts dans une fourchette de 1 % à 2 %. À ce rythme, ils ne suivent ni le taux d’inflation ni le coût de la vie.

« Je veux que nos clients comprennent que les CPG comportent autant de risques que les fonds communs de placement, souligne Mme Totino. Il s’agit seulement d’un autre type de risque. Votre argent ne croît pas au même rythme que vos dépenses de tous les jours comme les impôts, la nourriture, les services publics, le logement et autres. »

Mythe nº 4 : Le placement en ligne est tout aussi bon et moins cher

Il est vrai que les placements en ligne sont assortis de frais moins élevés, mais une relation avec un conseiller a ses avantages, surtout en période d’incertitude.

« Lorsque vous investissez en ligne, personne ne remet en question vos décisions de placement. Il n’y a personne pour vous expliquer les conséquences de vos décisions sur votre retraite », précise Mme Totino. Elle souligne que le rôle que jouent les conseillers auprès des clients est important puisqu’ils peuvent les aider à comprendre la répercussion de leurs décisions prises sous le coup de l’émotion et l’incidence de l’achat de certains produits par rapport à d’autres. Les conseillers ont une vue d’ensemble de la situation. « Un conseiller est une personne qui vous écoute et vous aide à faire un usage judicieux de votre argent. »

« Il vous pose aussi des questions au sujet de votre planification successorale », ajoute M. Imbrogno. Qu’arrive-t-il si vous n’avez pas de testament ? L’argent que vous avez si durement gagné pourrait ne pas être accessible à vos proches au moment voulu ou ne pas avoir atteint la valeur que vous aviez prévue. »

Dans un contexte d’incertitude, il n’est pas toujours facile de prendre des décisions mesurées et éclairées. À l’heure où les Canadiens cherchent à comprendre ce qui se passe dans l’économie, leurs émotions pourraient influencer leurs décisions financières. Avoir un conseiller à qui parler peut vous aider à faire les choix qui conviennent le mieux à votre situation et à vos objectifs. « Dans une période de grande volatilité, il est important d’avoir quelqu’un sur qui compter, affirme Mme Totino. Vous seriez surpris de l’aide que peut vous apporter le conseiller à l’autre bout du fil. »