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RBC
De nombreux secteurs d'activité dans le monde sont frappés de plein fouet par la crise de la COVID-19, mais celui de l'aviation est l'un des plus durement touchés. Malgré les répercussions de la pandémie sur les affaires, Nolinor Aviation a trouvé un moyen de prêter main-forte aux Canadiens tant aux pays qu'à l'étranger.

Nolinor Aviation est une petite compagnie aérienne de Montréal. Depuis 27 ans, elle exerce principalement ses activités au Nunavut pour le transport d’aliments, de marchandises et de travailleurs vers les sites miniers de la région.

Le 13 mars, à peine quelques jours avant le début du confinement au pays en raison de la COVID-19, Marco Prud’Homme est devenu le nouveau président de Nolinor. Dans les premières heures suivant sa nomination, il n’aurait pas pu imaginer les répercussions à venir pour l’entreprise ni les décisions qu’il aurait à prendre et la réalité des jours et mois à venir.

« Lorsque la crise a éclaté, j’avais l’impression que chaque jour était le jour de la Marmotte, souligne M. Prud’Homme. Des clients appelaient tous les jours pour annuler des vols. Dans les deux premières semaines, nous avons perdu 60 % de notre capacité. »

M. Prud’Homme et son équipe n’ont pas paniqué. Ils ont plutôt commencé à évaluer les occasions à saisir. « Nous avons commencé à recevoir des appels de Canadiens coincés un peu partout dans le monde, en Asie, en Europe et en Amérique du Sud », explique-t-il.

Prête à donner un coup de pouce, l’équipe a rapatrié des étudiants bloqués au Guatemala et au Maroc. Même si plusieurs escales ont parfois été nécessaires en raison de la petite taille des appareils, Nolinor a été en mesure de réunir des familles canadiennes. Après le succès de ces missions, l’équipe de Nolinor a continué à réfléchir à ce qu’elle pourrait faire pour changer les choses.

Au début de mai, elle a publié un bref vidéo sur son compte de réseaux sociaux dans lequel ses employés lançaient un défi à d’autres compagnies aériennes effectuant des vols vers le Nord. Nolinor a annoncé qu’elle offrirait un vol de fret (aliments et fournitures) gratuit à une collectivité du Nord.

« Bien que nous n’ayons jamais reçu de subvention du Nord, nos appareils s’y rendent depuis plus de 27 ans. Nous voulions apporter notre contribution en cette période difficile et mettre au défi d’autres compagnies aériennes de faire de même. Si les autres suivent notre exemple et donnent un vol, nous pouvons faire une différence », souligne M. Prud’Homme sur le site Web de l’entreprise.

Banques alimentaires Canada a sauté sur l’occasion et a pris les mesures nécessaires pour livrer 24 000 livres de nourriture, soit l’équivalent de 1 000 sacs d’épicerie, aux résidents d’Iqaluit. « Nous exerçons nos activités au Nunavut depuis de nombreuses années, dit M. Prud’Homme. C’est la moindre des choses que nous puissions faire pour cette collectivité. »

Et le mois dernier, Nolinar a nolisé le plus gros avion cargo au monde pour l’un de ses clients. L’appareil Antonov 225 a transporté un chargement de 1 000 mètres cubes de matériel de protection, de la Chine au Canada, pour les travailleurs de la santé.

Grâce aux gestes de Banques alimentaires Canada, aux généreux dons des citoyens et au soutien de RBC, Nolinor Aviation a été en mesure de déterminer des occasions d’aider des personnes, des familles et des collectivités touchées par la COVID-19 et de passer à l’action. C’est un bel exemple de ce que font les entreprises canadiennes pour répondre aux besoins des collectivités afin que notre pays soit plus fort que jamais une fois que la pandémie sera derrière nous.