Ces derniers temps, nous sommes nombreux à vouloir changer de rythme – et pour certains, cette volonté tient dans le rêve de posséder un chalet. Malgré le ralentissement du marché de l’immobilier, la baisse des taux d’intérêt, la faiblesse du dollar et l’augmentation des déplacements intérieurs maintiennent le marché canadien des chalets actif, créant ainsi un moment propice à l’exploration de cette possibilité. Avant d’acheter, voici quelques points importants à prendre en considération au moment de choisir votre lieu d’escapade de rêve.
1. L’endroit
L’emplacement est l’un des principaux facteurs à considérer quand vous achetez une résidence secondaire de loisir. Souhaitez-vous une propriété se trouvant à une distance raisonnable et facile d’accès à partir de l’autoroute ? À moins que vous ayez jeté votre dévolu sur une résidence plus en retrait et éloignée ? Aimeriez-vous qu’elle donne sur un plan d’eau ? Ou l’accès à des sentiers en montagne est une priorité pour vous ? Au moment de considérer l’achat de votre résidence secondaire de loisir, il importe d’abord et avant tout d’en déterminer l’emplacement.
2. Le coût
Lorsque vous furetez sur les sites Web immobiliers pour dénicher la résidence secondaire idéale qui cadre avec votre budget, n’oubliez pas de tenir compte des coûts et des frais supplémentaires liés à la possession permanente, notamment les taxes foncières, les services publics, les assurances, les frais de copropriété et les frais d’entretien. En règle générale, ces frais représentent entre 2 % et 4 % du prix d’achat, mais ce taux varie évidemment en fonction du type, de l’âge et de la taille de la propriété.
N’oubliez pas l’impôt sur les gains en capital
Si vous vendez une résidence secondaire, comme un chalet, à un prix supérieur à celui que vous avez payé, vous devrez probablement payer de l’impôt sur les gains en capital. Au Canada, 50 % du profit de la vente est imposable en tant que revenu.
Exemple
- Vous achetez un chalet pour 500 000 $.
- Vous le vendez plus tard pour 750 000 $.
- La différence de 250 000 $ est considérée comme un gain en capital.
- La moitié de cette somme, soit 125 000 $, est ajoutée à votre revenu et imposée en conséquence.
Cette règle ne s’applique que si la propriété n’est pas votre résidence principale. Les gains en capital sont déclarés dans votre déclaration de revenu des particuliers pour l’année de la vente de la propriété.
Conseil : Il existe un certain nombre de stratégies de planification financière et successorale qui peuvent être utilisées pour vous aider à gérer l’impôt sur les gains en capital. Un conseiller financier peut vous aider à comprendre les options qui s’offrent à vous.
3. L’utilisation
Irez-vous à votre résidence de loisir toutes les fins de semaine ou seulement quelques fois par année ? Avez-vous l’intention d’y réunir périodiquement la famille élargie ou d’en faire un lieu de retraite pour votre couple ? Planifiez-vous y travailler à distance ? Peut-être souhaitez-vous le louer lorsque vous n’êtes pas là ou même en faire un placement immobilier ? Dans ce cas, vous devrez tenir compte d’autres facteurs comme les revenus locatifs, la gestion de la propriété et les règlements locaux relatifs à la location de courte durée. Le fait de bien définir l’usage que vous prévoyez faire de la propriété pourrait vous aider à déterminer la taille et le type de propriété qui vous conviendront le mieux.
4. L’accord avec votre mode de vie
Si vous êtes un professionnel occupé qui dispose de peu de temps les fins de semaine, vous ne voudrez peut-être pas d’une résidence de loisir qui soit un perpétuel projet de rénovation et vous empêche de relaxer. Si vous avez de jeunes enfants et une famille nombreuse, il pourrait être intéressant de chercher une résidence qui peut évoluer selon vos besoins. Si votre carrière tire à sa fin, votre résidence secondaire pourrait éventuellement devenir votre résidence principale à la retraite. La prise en considération de votre mode de vie actuel et à venir à court terme pourrait réduire vos options.
5. Votre désir de voyager
S’il est important pour vous de voyager souvent et à divers endroits – et craignez qu’une résidence secondaire nuise à vos pulsions de globe-trotteur –, vous devriez évaluer avec soin si l’achat d’une propriété de vacances est la bonne chose à faire dans votre cas. Un lieu d’escapade qui s’avère parfait pour les familles qui préfèrent rester près de la maison pourrait paraître contraignant aux personnes qui aiment voyager et découvrir de nouveaux endroits. Si vous tenez malgré tout à acheter une résidence secondaire, vous devriez peut-être envisager une propriété qui ne nécessite pas d’entretien constant (comme une copropriété ou une maison en rangée) ou que vous êtes prêt à louer pour en couvrir les coûts.
Prendre la bonne décision pour soi
Une résidence secondaire de loisir peut être un merveilleux investissement, offrant des années de plaisir, un endroit pour se détendre et une chance de créer des souvenirs durables. En vous posant quelques questions clés, en vous informant et en planifiant correctement, vous pouvez décider si l’achat est judicieux pour vous et le type de bien immobilier qui conviendra le mieux à votre mode de vie.
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