Un récent sondage mené par RBC montre ce que pensent les Canadiens de leurs relations et comment celles-ci ont changé au cours de la pandémie – pour le meilleur et pour le pire.
Les répercussions sur les relations de couple
La pandémie a entraîné de nombreuses difficultés inattendues pour les couples.
Par suite de la hausse forcée du temps passé à la maison avec le conjoint, l’ennui s’est installé au sein de nombreuses relations de couple. Ajoutez à cela les problèmes financiers, l’anxiété provoquée par la crise sanitaire, l’enseignement à domicile des enfants et le manque de temps pour soi, et les relations de couple sont stressées au maximum.
Ce stress a débouché sur une hausse du nombre de procédures de séparation ou de divorce entamées ou envisagées, selon des avocats canadiens spécialisés en droit de la famille. Les motifs qui sous-tendent la rupture d’une relation n’ont pas forcément changé, mais la pandémie a amplifié les problèmes sous-jacents.
Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde – particulièrement pour les Canadiens français.
En effet, le sondage de RBC révèle que seulement sept pour cent des répondants au sondage en français disent que leur relation s’est détériorée ; 24 pour cent d’entre eux disent que leur relation s’est renforcée. De toute évidence, les aspects positifs ont également été amplifiés, et de nombreux couples ont réussi à s’en sortir plus unis que jamais.
Les répercussions sur les relations entre parents et enfants
Lorsque les écoles ont fermé en mars 2020, les parents ont dû concilier leur travail avec l’enseignement à domicile ou la garde des enfants. Du jour au lendemain, ils sont devenus des professeurs de mathématiques ou des superviseurs de garderie, responsables de l’enseignement et des loisirs de leurs enfants. Cette situation a provoqué de nouvelles tensions.
En même temps, la pause forcée s’est traduite par une augmentation du temps libre des personnes habituellement très occupées. Plutôt que d’emmener les enfants à leur entraînement de soccer, elles ont joué à des jeux de société en famille, et plutôt que de suivre un cours d’art au centre-ville, les enfants ont fait du bricolage à la table de cuisine. Pour 24 pour cent des répondants au même sondage de RBC, les relations entre parents et enfants ont été renforcées.
Les changements dans les relations sociales et professionnelles
Les chercheurs qui étudiaient le phénomène de l’esseulement durant la pandémie ont constaté que le cercle social des gens partout dans le monde avait commencé à rétrécir. Les relations occasionnelles – avec les personnes avec qui vous discutez à une rencontre du club de lecture ou à une partie de soccer – n’ont pas été aussi facilement entretenues que les relations de longue date plus suivies. Les amitiés non uniquement axées sur une activité commune ou sur le voisinage se sont renforcées alors que les gens ont commencé à mettre l’accent sur la qualité des relations.
Au travail, les relations professionnelles ont évolué pour devenir plus humaines et personnelles dans bien des cas. Lors de téléconférences, les gens ont vu leurs collègues de travail en tenue décontractée et entrevu leur maison, leurs enfants et leurs animaux domestiques.
Bien que le sondage mené par RBC montre que les effets sur les relations ne sont pas uniformes, près de cinquante pour cent des répondants disent qu’ils apprécient davantage les gens dans leur vie. Les relations et les priorités ont changé, et les Canadiens savent qui comptent le plus pour eux et ce qui leur tient le plus à cœur.
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