Les vacances estivales sont peut-être l’unique période pendant laquelle il n’est pas mal vu de réduire sa productivité ou de reporter (encore une fois) une échéance. Toutefois, si procrastiner fait partie de vos habitudes, il est possible que vous ayez ce comportement à longueur d’année.
À l’approche de la rentrée scolaire et du retour au travail, mettez en pratique quelques-uns des conseils suivants, si vous croyez être passé maître dans l’art de remettre à plus tard.
Les causes les plus courantes de la procrastination
Pourquoi les gens procrastinent-ils ? Selon des experts, pour plusieurs raisons, dont aucune ne met en cause la paresse. Généralement, la procrastination s’explique par une raison principale, ou plusieurs : l’aversion pour une tâche ; le manque de confiance en sa capacité à l’accomplir, ou à bien l’accomplir ; ou être quelqu’un qui se laisse facilement distraire – en particulier par une activité plus agréable (« J’aimerais mieux faire des biscuits que ranger le placard »). Tim Pychyl, un professeur qui dirige le Procrastination Research Group (groupe de recherche sur la procrastination) à l’Université Carleton, a déterminé, avec ses collègues, que « la procrastination est un problème de maîtrise des émotions, et non de gestion du temps ». Donc, le sentiment de soulagement temporaire que vous éprouvez lorsque vous remettez à plus tard une tâche qui ne vous plaît pas (pour quelque raison que ce soit), s’explique par vos émotions – et non par une tendance à l’apathie.
Comprendre votre procrastination
Commencez par vous demander pourquoi vous voulez remettre une tâche à plus tard. Vous manquez de confiance en votre capacité à en réaliser une partie ? Vous ne savez pas où trouver l’information dont vous avez besoin ? Netflix vient tout juste de diffuser une nouvelle saison de votre émission préférée ? (Pour toutes ces raisons, peut-être.) Si vous cessez de vous culpabiliser ou de vous percevoir comme quelqu’un de paresseux ou d’improductif, cela peut rendre la tâche un peu moins stressante ou décourageante et, par conséquent, plus facile à accomplir.
Éliminer la procrastination
Il y a des moyens d’éviter de remettre quelque chose « à demain, à la semaine prochaine, au mois prochain, à l’an prochain »… ou à plus tard encore. Voici quelques conseils à cette fin – et si vous êtes rendu ici, félicitations : vous n’avez pas remis à plus tard la lecture de l’intégralité du présent article.
1. Simplifiez les tâches en les automatisant
Songez à automatiser les tâches. Par exemple, si vous êtes en mesure de mettre de l’argent de côté chaque mois, établissez un virement automatique afin que chaque semaine un petit montant prélevé de votre compte principal soit déposé dans un compte distinct. Vous ne remarquerez probablement pas ces virements périodiques de petits montants, mais en voyant cet argent fructifier, vous vous féliciterez d’avoir adopté cette nouvelle habitude d’épargne.
2. Récompensez-vous pour avoir réalisé une tâche
Choisissez une récompense qui vous motivera et vous aidera à « négocier avec vous-même ». Si vous devez rédiger un toast que vous porterez lors d’une réception de mariage et que vous appréhendez de prendre la parole en public, à la première occasion, vous chercherez peut-être une excuse pour reporter cette tâche. Donc, pour vous motiver à accomplir une tâche, pensez à quelque chose qu’il vous plaira de faire par la suite, comme rencontrer des amis au parc canin, acheter un nouvel accessoire pour votre vélo, ou faire nettoyer votre voiture en profondeur.
3. Fractionnez les tâches
Les procrastinateurs ont la capacité d’accomplir des tâches peu agréables. Mais souvent, plus l’échéance à laquelle vous reportez une tâche est éloignée, plus cette tâche vous paraît gagner en ampleur. Comment faire le premier pas ? Divisez la tâche que vous cherchez à éviter en tâches plus petites. Vous devez ranger la pile de linge propre qui se trouve depuis un mois sur le fauteuil de la chambre à coucher ? Commencez par ranger cinq vêtements le premier jour. Puis cinq le lendemain, et cinq autres le surlendemain. Ainsi, une corvée qui vous semblait énorme au départ devient facilement réalisable.
Si vous êtes encore en train de lire le présent article, félicitez-vous ! Cela démontre que vous cherchez des moyens de contrôler votre tendance à procrastiner, de manière à réduire le stress – et les excuses à la hâte – qui sont le lot quotidien des procrastinateurs endurcis.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.