Vous prévoyez prendre des vacances à l’étranger cet été ? Que vous partiez en voiture pour la région du Grand Canyon ou preniez l’avion pour Venise, voici quatre conseils qui vous éviteront des mots de tête relativement au taux de change.
1. Utilisez votre carte de crédit
Si les commerçants à votre lieu de destination acceptent les cartes Visa et MasterCard, la carte de crédit constitue l’un des modes de paiement les plus commodes en voyage. Vous courez ainsi moins de risques de vous faire voler votre argent… ou de le retrouver détrempé au fond de la poche de votre maillot après un malencontreux oubli.
Il est possible que l’on vous propose de payer vos achats en dollars canadiens, mais il est généralement préférable de le faire dans la devise locale. En effet, les taux de change de Visa et de MasterCard sont souvent plus avantageux. À l’achat, assurez-vous toutefois que le commerçant a utilisé la bonne devise. Si le total sur la facture figure uniquement en dollars canadiens, demandez au commerçant d’annuler l’opération et de la refaire dans la devise locale. S’il y a deux totaux, l’un dans la devise locale et l’autre en dollars canadiens, encerclez le montant dans la devise locale avant de signer.
2. Achetez des devises avant de partir
La carte de crédit n’étant pas acceptée partout, mieux vaut avoir un peu d’argent comptant en cas d’urgence. Rappelez-vous qu’en obtenir une fois sur place est plus difficile qu’il n’y paraît. Compte tenu des taux de change parfois prohibitifs des aéroports, des hôtels, des centres de villégiature et des bateaux de croisière, vous pourriez passer la moitié de vos vacances à chercher un bureau de change qui ne surfacture pas. Pour économiser, procurez-vous avant votre départ l’argent dont vous aurez besoin pour vos excursions en famille et vos piña coladas sur la plage. Le mieux pour cela est de commander des devises en ligne, puis de passer les prendre dans une succursale RBC (trouver la succursale la plus proche) avant de partir.
3. Utilisez votre carte de débit pour retirer de l’argent à un GAB
Si vous avez besoin d’argent comptant à l’étranger, retirez-en dans un guichet automatique bancaire (GAB) avec votre carte de débit. Cherchez un guichet où figure le logo PLUS afin de pouvoir retirer l’argent dans la devise locale. Si, dans un GAB à l’étranger, on vous invite à choisir entre Interac et Visa, sélectionnez l’option Visa/PLUS, de manière à ce que l’opération soit acheminée par le réseau de Visa.
Si l’on vous offre au guichet de « bloquer » ou de « garantir » le taux, vous obtiendrez généralement un meilleur taux en refusant la conversion. Et si l’on vous demande de sélectionner la devise, optez pour la devise locale, car le taux de change appliqué sera celui de Visa, qui est habituellement plus avantageux. Il vous restera ainsi plus d’argent pour acheter de l’écran solaire et des souvenirs.
Si les GAB à l’étranger sont commodes, ils peuvent aussi être coûteux. Évitez d’y avoir recours chaque fois que vous voulez acheter une collation sur la rue. Chaque opération peut entraîner des frais de 3 $ à 5 $ qui s’ajoutent à ceux qui sont facturés par le propriétaire ou l’exploitant du GAB.
Conseil : Laissez votre carte de débit dans le coffre-fort de l’hôtel. S’il vous arrivait de perdre votre carte de crédit ou votre argent, vous aurez une solution de rechange.
4. Téléchargez l’application Mobile RBC
Si vous téléchargez l’application mobile sur votre téléphone avant de partir, vous disposerez d’un filet de sécurité supplémentaire puisque vous pourrez accéder à vos renseignements bancaires en cas de besoin. Vous pourrez aussi vérifier combien vous ont coûté vos cours de plongée en apnée et vos boissons glacées, régler vos factures les deux pieds dans le sable ou envoyer des fonds au gardien de toutou.
Bon voyage !
Suivez ces conseils pour vous amuser au maximum en évitant les soucis d’argent. Qui sait ? En économisant sur la conversion de devise, peut-être pourrez-vous vous offrir un autre voyage l’an prochain !
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.