Qu’est-ce qui distingue la radio-oncologie de la radiologie diagnostique et de l’oncologie? Avez-vous besoin d’être premier de classe en physique pour accéder à la résidence en radio-oncologie? Est-il possible d’avoir une vie de famille tout en faisant sa résidence dans cette spécialité? Christina Toma s’entretiendra avec la Dre Mame Daro Faye, PhD, R4, pour obtenir les réponses à ces questions (et bien plus!). Elles exploreront pourquoi de solides compétences en matière de communication et de collaboration sont requises pour évoluer dans cette spécialité multidisciplinaire. Si la recherche, la technologie et l’innovation – et l’accompagnement d’un patient au cours de l’une des périodes les plus difficiles de sa vie – vous passionnent, la radio-oncologie est peut-être la spécialité pour vous! Bien entendu, certains moments sont plus exigeants que d’autres, mais la Dre Faye estime que cette profession peut vous apporter beaucoup de plaisir (vous l’entendrez dans sa voix!).
Survol de la spécialité
Les radio-oncologues sont des spécialistes médicaux possédant des connaissances, une compréhension et une expertise uniques leur permettant de diagnostiquer et de traiter les patients souffrant de maladies malignes. Ils participent pleinement à l’élaboration et à la mise en œuvre des plans de prise en charge des patients atteints de cancer. Ils doivent donc posséder les connaissances et les compétences nécessaires pour utiliser les rayonnements ionisants afin de traiter ces patients. S’appuyant sur des données probantes, les radio-oncologues sont responsables de recommander, de prescrire et de superviser l’utilisation de ces rayonnements aux fins de traitement. En s’acquittant de leur travail avec compétence et éthique, les radio-oncologues améliorent la qualité de vie des patients et améliorent leur taux de survie, ce qui profite en retour aux familles, à la société et aux traitements futurs. En général, les radio-oncologues œuvrent au sein d’une équipe multidisciplinaire, en étroite collaboration avec des chirurgiens généraux et spécialisés, des cancérologues internistes ainsi que des gynécologues oncologues. Ils traitent habituellement des patients ambulatoires. Les centres de cancérologie étant habituellement situés dans les grandes villes dans lesquelles on retrouve aussi des centres universitaires de sciences de la santé, la plupart des radio-oncologues devraient s’attendre à travailler dans le milieu universitaire.
Pour devenir radio-oncologue, il faut suivre une formation additionnelle de cinq ans approuvée par le Collège royal après les études en médecine. Cette formation comprend :
- un an de formation clinique de base approuvée servant à exposer le résident au degré d’autonomie nécessaire pour prendre des décisions cliniques; à l’établissement d’une relation efficace et mature entre le médecin et son patient; et à l’obtention de compétences techniques dans des aspects diversifiés de la médecine. Cet élément peut être remplacé par une première année dans un programme de médecine familiale approuvé;
- trois ans de formation approuvée en radio-oncologie, parmi lesquels une année doit être consacrée à six mois de formation approuvée en médecine interne, dont un maximum de trois mois en hématologie et en oncologie, et à six mois de formation approuvée en médecine clinique, en sciences fondamentales ou en recherche.
Ressources :
Specialty Café – Café des spécialités est réalisé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et ne bénéficie pas de financement ni d’autres formes de soutien de la part de RBC Services aux professionnels de la santé. Banque Royale du Canada fait la promotion de ce balado avec l’autorisation du Collège royal. © Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2022. Tous droits réservés.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.