Les médecins de famille (une désignation qui englobe aussi les omnipraticiens) fournissent un ensemble complet de soins à leurs patients, peu importe leur âge, leur sexe ou leur affection. La médecine familiale est parfois considérée à tort comme la spécialité médicale la plus « générale » : il s’agit en fait d’une discipline précise reposant sur une combinaison unique de sciences biomédicales, sociales et du comportement et nécessitant une vaste gamme d’habiletés cognitives et opératoires.
Quelle est la formation nécessaire pour devenir médecin de famille ?
Après leurs études de premier cycle en médecine, les diplômés doivent suivre un programme de résidence de deux ans en médecine familiale. Cette formation doit inclure des expériences en médecine familiale, chirurgie générale, médecine interne, pédiatrie, obstétrique et gynécologie, psychiatrie et médecine d’urgence, ainsi que des stages facultatifs dans des domaines au choix du résident. À la fin de leur formation, les résidents doivent se soumettre à l’examen de certification du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) qui, s’ils le réussissent, leur permet d’exercer la médecine familiale au Canada.
Quelles sont les possibilités de carrière pour un médecin de famille ?
Selon la Dre Nancy Fowler, directrice générale, Médecine familiale universitaire, Collège des médecins de famille du Canada : « En tant que médecin de famille, vous pouvez être utile au système de santé de nombreuses façons. »
Elle explique que la voie la plus courante, après avoir terminé sa résidence, consiste à être médecin remplaçant, soit un médecin qui occupe temporairement le poste d’un autre médecin qui est en vacances, en congé sabbatique ou en congé prolongé.
« C’est une excellente façon de découvrir la nature du travail dans des domaines différents et de se familiariser avec la collectivité avant de s’établir dans un domaine. »
Après avoir terminé sa résidence, le médecin de famille peut également travailler en milieu hospitalier ou ouvrir un cabinet.
Quelles sont les qualités d’un bon médecin de famille ?
« En tant que généraliste, vous êtes habituellement le premier contact d’une personne avec le système de santé, explique la Dre Fowler. Comme vous posez le diagnostic initial, vous devez faire preuve de curiosité afin de dresser un bon portrait de la situation. »
Elle ajoute qu’un bon médecin de famille doit aimer la polyvalence qu’exige cette spécialité, de même que les aspects biomédicaux, humains et sociaux qu’englobe le travail auprès de patients.
« Vous faites partie de la vie des gens de façon constante. Parfois, la situation d’un patient est si complexe qu’on ne peut traiter celui-ci que dans le contexte d’une relation de confiance, en particulier dans le cas de problèmes de santé mentale et de dépendances. Il est de préférable de traiter ces situations complexes dans le cadre d’une longue relation avec un médecin de famille. »
Ressources additionnelles :
- Association médicale canadienne – Médecine familiale
- Le Collège des médecins de famille du Canada
- Le Médecin de famille canadien, revue médicale et publication officielle du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC)
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