Prenons l’exemple de Dr Timothy Lee, qui est dentiste depuis 28 ans. Il a d’abord été associé et possède maintenant sa propre clinique. Voici ce que son expérience personnelle l’amène à dire à ce sujet.
Diplômé de l’Université de Toronto en 1995, Dr Lee affirme que sa formation universitaire et professionnelle lui a permis d’acquérir des bases solides quant à la théorie et à la dimension philosophique de la dentisterie, ainsi que les compétences fondamentales nécessaires pour traiter divers problèmes de santé. Cela dit, les dentistes doivent aussi posséder des aptitudes administratives, entrepreneuriales et opérationnelles pour gérer une clinique. Par conséquent, il a décidé de commencer sa carrière à titre d’associé dans un cabinet de groupe de taille moyenne afin de parfaire d’abord et avant tout ses compétences en médecine dentaire.
Être associé dans un cabinet de groupe
À ses débuts, Dr Lee avait tout juste une solide connaissance de la théorie et de la philosophie de son métier, un engagement ferme envers la profession et une passion pour le style de pratique qu’il envisageait. Ses sept années passées en tant qu’associé dans un cabinet de groupe l’ont aidé à développer la confiance dont il avait besoin. Les nombreux liens personnels et professionnels de qualité qu’il a noués et l’abondance du soutien qu’il a reçu de ses collègues dans sa pratique quotidienne ont été pour lui d’une grande importance.
Mais Dr Lee chérissait également une vision passionnée de ce que pouvait être la médecine dentaire. « Un cabinet de groupe offre liberté, flexibilité et soutien, déclare-t-il. Toutefois, la recherche de consensus et la prise de décisions peuvent constituer une source de frustration pour les personnes indépendantes et dotées d’un esprit d’initiative. »
Avantages liés au statut d’associé | Difficultés liées au statut d’associé |
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Posséder sa propre clinique dentaire
Animé par sa vision de la pratique dentaire et nourri par la confiance professionnelle qu’il a acquise, Dr Lee a décidé de se lancer en affaires. « La liberté de décision obtenue en quittant un cabinet de groupe s’accompagne de nombreuses responsabilités, explique-t-il. Les dentistes qui travaillent en solo portent plusieurs chapeaux, tous les chapeaux, en fait. La quantité de responsabilités varie aussi selon que vous créez un nouveau cabinet ou en achetez un qui est déjà établi.
Dr Lee, quant à lui, a décidé de créer le sien, et son premier défi a été de trouver le bon emplacement. Il voulait rester à Toronto, près de sa famille et de ses amis. Il savait cependant que le potentiel de croissance était supérieur dans des marchés moins saturés.
Par ailleurs, il s’est buté à la charge administrative de la pratique, par moment, accablante. Heureusement, à cet égard, Dr Lee a pu compter sur l’aide de sa femme. Ainsi, il a été en mesure de se concentrer sur ses priorités : la dentisterie et la concrétisation de sa vision pour ses activités en expansion.
« Le développement d’une clinique dentaire passe par l’établissement de votre propre marque dans le domaine, dit-il. Pour moi, l’important était de cultiver d’excellentes relations professionnelles avec les patients et de consacrer du temps à la compréhension des préoccupations de chacun. Une attention ciblée favorise la loyauté, stimule les recommandations et fait croître de façon organique le nombre de patients. »
Autres responsabilités que les propriétaires de clinique dentaire sont susceptibles d’avoir :
- Vous dirigerez une entreprise en plus de vous occuper de patients.
- L’expansion des affaires entraîne une complexification de nombreuses responsabilités (dotation en personnel, facturation, paie, impôts, etc.).
- Les absences ou les vacances prolongées peuvent entraver le succès de votre cabinet.
- Il n’y a personne que vous pouvez consulter rapidement ni avec qui vous pouvez discuter des situations à mesure qu’elles se présentent.
Conclusion
À propos des facteurs clés qui lui ont servi de catalyseurs à diverses étapes de sa carrière, voici ce que Dr Lee nous confie : « Les relations – et la capacité de les entretenir et d’en tirer des enseignements – sont fondamentales dans notre métier, que l’on travaille comme associé dans un cabinet de groupe ou en solo. Quand je suis sorti de l’université, je savais quel genre de dentiste je voulais être. J’avais beaucoup d’idées que j’avais hâte de mettre en œuvre. Mais le chemin parcouru pour atteindre mes objectifs a été pavé par l’établissement de relations importantes. »
« La satisfaction dans l’exercice de la médecine dentaire est accessible aussi bien aux associés qu’aux propriétaires qui ont la volonté d’acquérir des compétences, de nouer des relations et de saisir les occasions de réaliser leurs objectifs au moment opportun. »
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