Aller au contenu principal
RBC
Dans le but d'intégrer l'amélioration de la qualité à l'apprentissage continu des spécialistes, le Collège royal collabore avec des partenaires de l'ensemble du système de santé afin d'actualiser son programme de Maintien du certificat (MDC).

Actualités en spécialité, épisode 3 : Amélioration de la qualité

La Dre Lucie Filteau, FRCPC, et la Dre Sofia Valanci, Ph.D., collaborent actuellement avec le Collège royal en vue d’actualiser le cadre de MDC et de rendre plus conviviale la démarche d’amélioration de la qualité. Écoutez cet épisode d’Actualités en spécialité pour mieux comprendre en quoi consiste l’amélioration de la qualité, son importance pour le perfectionnement et les raisons pour lesquelles elle devrait donner droit à des crédits. Découvrez en primeur les prochaines occasions de coaching et de mentorat à l’appui d’une transition vers un concept plus convivial d’amélioration continue de la qualité et de diverses façons d’améliorer la pratique tout en s’adaptant au fil du temps.



Écouter sur Apple ou Spotify.

+ Cliquez pour afficher la transcription audio.

Dre Sofia Valanci [00:00:06] Une autre situation typique serait un médecin qui ne tire plus satisfaction de son travail, et qui souhaite en parler à quelqu’un. Savoir que d’autres personnes vivent la même chose que nous est très utile et, dans les faits, nous ressentons tous les mêmes émotions. Maintenant, ces conversations sont reconnues dans le cadre du programme de Maintien du certificat. C’est ça, notre mission. Le soutien que l’on offre à nos pairs fait partie de nos efforts d’amélioration de la qualité, parce qu’on travaille à se perfectionner à long terme pour le bien de nos patients, et pour le nôtre.

Dre Guylaine Lefebvre [00:00:42] Bienvenue à Actualités en spécialité, un balado qui met à l’honneur les idées révolutionnaires du monde de la médecine spécialisée. Ce balado est produit par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Nous sommes également reconnaissants envers RBC, qui a rendu ce projet possible par sa contribution en nature. Je suis la Dre Guylaine Lefebvre, et je serai votre animatrice. Je m’adresse à vous à titre de directrice exécutive du Bureau des programmes et de la mobilisation des membres du Collège royal. Je suis également obstétricienne-gynécologue et professeure à l’Université de Toronto, et j’ai aussi été chef du service d’obstétrique et de gynécologie de l’Hôpital St. Michael’s.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir deux invitées, les docteures Lucie Filteau et Sofia Valanci. Nous sommes à Ottawa, en Ontario, ville qui se trouve sur le territoire non cédé des Algonquins et des Anichinabés, les gardiens ancestraux de ce beau coin de pays.

Aujourd’hui, nous allons parler d’initiatives visant à faciliter l’amélioration continue de la qualité pour tous les utilisateurs. Pour nous mettre en scène, commençons par une petite anecdote. Il y a quelques années, je donnais une conférence pendant un congrès, et la salle était remplie d’équipes périopératoires. Nous faisions un atelier pour apprendre à gérer les événements difficiles. Alors qu’on commençait à parler d’amélioration de la qualité, un chirurgien d’expérience a levé la main pour dire haut et fort que l’amélioration de la qualité n’était qu’un fardeau imposé aux soignants par le personnel infirmier et administratif. [Pause.] J’espère que sa perception a changé depuis!

Aujourd’hui, nous allons voir comment Lucie et Sofia collaborent avec le Collège royal afin que les processus d’amélioration de la qualité soient plus accessibles pour chacun d’entre nous.

Laissez-moi vous présenter nos invitées. Lucie Filteau travaille dans les services de santé depuis plus de 35 ans. Anesthésiste à l’hôpital d’Ottawa, elle est également une chef de file en matière d’amélioration de la qualité et de sécurité des patients. Sofia Valanci est chirurgienne généraliste. Elle a étudié et travaillé à Mexico avant de faire ses études supérieures à McGill. Félicitations, Sofia, pour votre doctorat en enseignement de la chirurgie. Sa thèse portait sur l’élaboration d’un programme d’accompagnement pour les chirurgiens, un sujet lié à l’échange de connaissances entre pairs et à l’amélioration de la qualité. Merci à vous deux d’être présentes aujourd’hui.

Dre Lucie Filteau [00:03:04] Je suis ravie d’être ici.

Dre Sofia Valanci [00:03:05] Merci.

Dre Guylaine Lefebvre [00:03:06] En tant que médecins et chirurgiennes, nous nous entendons, j’en suis certaine, sur la nécessité de constamment nous perfectionner afin de bien servir nos patients. Ainsi, nous nous améliorons toujours en tant que médecins, ce qui est, je l’espère, un objectif prioritaire de tous les membres du Collège royal. Nous souhaitons toujours collaborer de manière à améliorer nos compétences et à apprendre les uns des autres.

Lucie, je vais commencer avec vous. En collaboration avec le Collège, vous travaillez à la refonte du programme de Maintien du certificat. Pourriez-vous nous parler de votre parcours en lien avec l’amélioration de la qualité, et nous dire où vous en êtes aujourd’hui?

Dre Lucie Filteau [00:03:41]

J’ai d’abord participé à des initiatives d’amélioration de la qualité à l’échelle locale, à l’hôpital où je travaillais, puis à l’échelle nationale auprès de l’association nationale de ma spécialité. Ça m’a fait découvrir les innombrables façons d’améliorer nos pratiques et de rester à jour. J’ai aussi suivi une formation en amélioration de la qualité, ce qui s’est révélé très utile dans mon parcours. Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’explorer ce sujet comme je l’ai fait.

À la demande du Collège royal, je travaille à ce que l’amélioration de la qualité soit plus accessible aux médecins qui souhaitent perfectionner leurs façons de faire. Le Collège royal souhaite soutenir ses membres dans cette démarche et leur faciliter les choses.

Bientôt, de nombreux changements auront lieu à ces fins et seront intégrés au programme actualisé de Maintien du certificat. La refonte du programme permettra de reconnaître davantage l’importance de l’amélioration de la qualité dans notre pratique, et tiendra compte des efforts à cet effet par l’entremise d’unités de formation. Bien des gens dédient du temps à l’amélioration de la qualité par pure nécessité, mais nous voulons maintenant reconnaître la valeur de cette activité et son rôle important dans l’épanouissement personnel en lui accordant les unités de formation qui lui reviennent.

Dre Guylaine Lefebvre [00:05:06] Merci, Lucie. Sofia, votre expérience en tant que chirurgienne démontre que le Collège royal avance dans la bonne direction. Pour nos auditeurs, sachez que Sofia est maintenant la conseillère du programme de développement professionnel continu (DPC) du Collège royal. Sofia, que fait le Collège royal pour encourager ces initiatives?

Dre Sofia Valanci [00:05:26] Le Collège royal contribue de nombreuses façons. Lucie nous a déjà parlé d’une des mesures mises en place. Nous déployons des initiatives d’amélioration de la qualité et y intégrons des activités en milieu de travail qui existent déjà afin qu’elles puissent mener à l’obtention d’unités de formation. Nous avons aussi formé des groupes de consultation pour discuter avec les Associés du Collège royal et connaître leurs besoins. Bon nombre d’entre eux nous ont demandé du soutien. En effet, l’accompagnement n’est pas suffisant, et bien des gens se sentent laissés à eux-mêmes après l’obtention de leur diplôme. On leur dit de voler de leurs propres ailes, sans jamais les guider. Nous travaillons donc là-dessus dans le cadre d’une de nos initiatives. Nous voulons travailler avec les Associés afin que l’amélioration de la qualité soit faite à leur façon, et de manière personnalisée. Plutôt que de leur imposer plus de travail, nous voulons que leurs efforts actuels soient reconnus.

Dre Guylaine Lefebvre [00:06:18] Le surplus de travail est d’ailleurs une de mes principales inquiétudes. Comme on le sait, et comme les Associés nous le disent, la charge de travail est immense. C’est encore plus vrai après deux ans de pandémie. D’une part, il y a le passage au virtuel, et de l’autre, l’accumulation de patients dont les soins ont été repoussés. C’est inquiétant quand on pense à ajouter une autre exigence à notre liste. Lucie, j’aimerais vous entendre. Pourquoi maintenant? Et avez-vous remarqué un changement au fil de votre parcours en lien avec l’amélioration de la qualité? Comment arrivez-vous à concilier tout cela?

Dre Lucie Filteau [00:06:48] Je pense que ces initiatives sont lancées maintenant parce que les ministères de la santé provinciaux, les autorités réglementaires médicales, les directions d’hôpital et nos propres services s’attendent plus que jamais à ce que les activités d’amélioration de la qualité aient lieu sur une base régulière. Cela touche même les modèles de financement des services et l’allocation des ressources au sein des hôpitaux. L’amélioration de la qualité est parfois même une condition d’emploi. Ainsi, les médecins, en tant qu’individus et groupes, ont des responsabilités à assumer en lien avec l’amélioration de la qualité. Il va donc de soi que le Collège royal mette en place une structure pour reconnaître les efforts qu’ils déploient déjà et pour leur attribuer une valeur éducative.

Dre Guylaine Lefebvre [00:7:35]

Êtes-vous en mesure d’influencer ce processus? Par exemple, si je souhaite améliorer ma pratique de la médecine, pouvez-vous m’aider à déterminer les activités qui sont reconnues par le Collège? Et y a-t-il une façon de faire compter ces activités auprès des autres autorités? Par exemple, mon objectif en améliorant ma pratique est de toujours mieux aider mes patients. Je travaille en Ontario, et l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario serait très intéressé à ce que j’effectue des activités d’amélioration de la qualité par l’entremise du Collège royal. Avez-vous l’intention de réunir le tout afin d’alléger les exigences qui pèsent sur les médecins?

Dre Lucie Filteau [00:08:11]

Il est important de comprendre que le Collège royal ne demande pas plus de travail aux médecins. En effet, s’ils effectuent déjà des activités de perfectionnement pour répondre aux exigences provinciales, ils peuvent faire reconnaître ces mêmes activités auprès du Collège royal dans le cadre de leur parcours de développement professionnel. Pour ce faire, ils n’ont qu’à entrer l’activité dans Mainport. L’ancien programme de Maintien du certificat ne parlait pas explicitement de l’amélioration de la qualité. Récemment, à l’automne 2021, cet aspect a été ajouté au programme pour sa prochaine refonte. Ce sera un objectif plus explicite et qui bénéficiera d’une section plus complète. L’ajout de précisions permettra d’élargir l’éventail d’activités reconnues dans le cadre du programme, sans alourdir le fardeau des médecins.

Musique [00:09:00]

Dre Guylaine Lefebvre [00:09:10] J’ai une question pour vous, Sofia. En tant qu’experte du mentorat et de l’accompagnement, comment comptez-vous faire participer les membres afin de les aider à apprendre les uns des autres?

Dre Sofia Valanci [00:09:24] C’est quelque chose qui me parle particulièrement. Mon objectif n’est pas que les membres deviennent des accompagnateurs certifiés. La plupart d’entre eux n’ont pas le temps de le faire, et ce n’est pas non plus ce qu’ils souhaitent. C’est un cours de plus à suivre. Ça coûte cher. L’objectif est plutôt d’utiliser des aptitudes d’accompagnement qui fonctionnent déjà bien dans le monde des affaires. Ces aptitudes permettent d’obtenir du soutien et de tenir des conversations bénéfiques. Combien de fois vous êtes-vous demandé pourquoi vous aviez été si vulnérable et ouvert pendant une discussion avec un collègue, en pensant que cela donnait l’impression d’un manque de compétence? L’objectif est donc d’acquérir des microcompétences qui nous aident à avoir des conversations sécuritaires et efficaces. Par exemple, après une réunion, vous pourriez vous fixer l’objectif professionnel d’utiliser une nouvelle technique qui a été présentée. Dans cette situation, le soutien d’un accompagnateur vous aiderait à appliquer cette technique, mais un manque de soutien pourrait vous faire décider de ne pas utiliser la méthode que vous venez d’apprendre. Une autre situation typique serait un médecin qui ne tire plus satisfaction de son travail, et qui souhaite en parler à quelqu’un. Savoir que d’autres personnes vivent la même situation est très utile et, dans les faits, nous ressentons tous les mêmes émotions. Maintenant, ces conversations sont reconnues dans le cadre du programme de Maintien du certificat. C’est ça, notre mission. Le soutien que l’on offre à nos pairs fait partie de nos efforts d’amélioration de la qualité, parce qu’on travaille à se perfectionner à long terme pour le bien de nos patients, et pour le nôtre. Cela a même des retombées positives sur notre famille et notre vie personnelle.

Dre Guylaine Lefebvre [00:11:04] Est-ce que les deux interlocuteurs peuvent obtenir des unités de formation? Par exemple, je me suis souvent trouvée dans des situations où j’aidais des résidents, que ce soit pendant que je travaillais, que j’étais avec des pairs ou des subalternes, ou que je discutais avec des employés de mon service. J’ai souvent joué un rôle de mentore. Je dois dire que j’ai probablement autant appris des gens qui me demandaient du soutien qu’eux ont appris de moi. Est-ce que l’obtention des unités de formation est bilatérale?

Dre Sofia Valanci [00:11:34] Oui. L’accompagnement est complètement bilatéral, tout comme l’obtention de crédits. Actuellement, la structure du programme n’est pas optimale, mais il est possible d’obtenir des unités pour la section 3 si une personne obtient de la rétroaction sur ses compétences dans la relation d’accompagnement. La rétroaction comprend les commentaires de l’autre partie, comme « Tu fais preuve d’une belle écoute » ou « Tu m’interromps très souvent ». Après une conversation d’accompagnement, il est possible de travailler sur les aspects soulevés par la rétroaction et d’obtenir des unités par l’entremise de la section 3, qui porte sur l’accompagnement. Cependant, grâce à la refonte du programme de Maintien du certificat, l’amélioration de la qualité (qui comprend l’accompagnement) deviendra une catégorie plus évidente. Il sera clairement énoncé qu’une personne qui offre de l’accompagnement obtiendra un certain nombre de crédits (à déterminer).

Dre Guylaine Lefebvre [00:12:15]

C’est génial. Les gens pourront donc faire reconnaître plus facilement le travail qu’ils effectuent déjà. Je vais maintenant vous demander d’imaginer l’avenir. Pensez-vous qu’il sera possible, plus tard, de créer des communautés qui permettront aux membres de s’adresser au Collège royal pour trouver un mentor, lorsque ce n’est pas possible autrement?

Dre Sofia Valanci [00:12:41]

Cela fait partie de nos plans, mais nous en sommes encore à élaborer l’idée. Notre objectif est de favoriser l’acquisition de microcompétences et de former des communautés de pratique. Nous sommes en train de créer des bases de données pour divers scénarios, pour régler différents problèmes ou atteindre différents objectifs, et pour trouver le bon type de mentor. Avec la COVID, nous avons vu que Zoom peut être utilisé dans tous les contextes pour communiquer à l’échelle internationale. Il suffit de créer une base de données, ce qui fait partie de notre plan, et de former des cercles et des forums de discussion pour l’accompagnement afin de permettre aux gens d’échanger avec leurs pairs. Avec ce système, il n’est pas nécessaire d’être guidé par un animateur. Les gens peuvent orienter la discussion comme ils le souhaitent.

Dre Guylaine Lefebvre [00:13:26] Nous avons la primeur, parce que ces activités ne sont pas encore disponibles. Elles en sont encore à la phase de planification. C’est super. Merci beaucoup. Lucie, félicitations. Plus tard cette année, vous deviendrez présidente de la Société canadienne des anesthésiologistes. Vous portez plusieurs chapeaux et occupez de nombreux rôles. J’aime le fait que cela vous incite à aborder ces initiatives avec l’objectif de simplifier les choses. Pourriez-vous nous parler d’un élément à retenir de cet épisode? Peut-être une activité facile à mettre en œuvre, que nos auditeurs pourraient utiliser dans leur pratique afin de changer les choses… Que pourraient-ils faire dès aujourd’hui?

Dre Lucie Filteau [00:14:08] Je pense que les gens doivent comprendre que depuis l’avènement de la médecine, les médecins ont toujours adapté leur pratique en fonction des nouvelles découvertes, des nouveaux médicaments et des nouvelles technologies, ou encore en raison d’événements comme les épidémies et l’augmentation de la demande en matière de soins de santé, malgré des ressources limitées. De tout temps, nos pratiques ont évolué. C’est ça, l’amélioration de la qualité.J’aimerais que les gens comprennent qu’ils travaillent déjà à améliorer leur pratique, qu’ils appellent ça amélioration de la qualité ou non. C’est quelque chose que les médecins font toujours, et on entend très rarement parler de méthodes qui ne changent pas pendant plusieurs années. Je veux que les gens prennent le temps d’observer ce qu’ils font déjà en matière d’amélioration de la qualité. Ça peut être, par exemple, l’adaptation de leur travail afin d’offrir des services en ligne dans les dernières années, le passage à la tenue de dossiers virtuelle, la création d’une liste de vérification pour que leurs rencontres avec les patients soient plus systématiques, l’utilisation de pratiques écologiques au travail, ou des initiatives personnelles pour améliorer leur bien-être. Ces exemples représentent tous des démarches d’amélioration de la qualité. Ces démarches sont pertinentes et doivent être reconnues. Ainsi, plutôt que de se lancer dans un nouveau projet ou de se sentir obligés de faire quelque chose de nouveau, les spécialistes doivent pouvoir souligner les efforts qu’ils déploient déjà (les mesures d’adaptation mises en place) en demandant qu’ils soient reconnus dans le cadre du programme de Maintien du certificat et en validant l’applicabilité de ces activités entre eux.

Dre Guylaine Lefebvre [00:15:39]

Merci. C’est en quelque sorte une démocratisation des processus d’amélioration de la qualité. Je tire donc trois principaux messages de notre discussion d’aujourd’hui. L’amélioration de la qualité est un aspect intrinsèque du rôle de médecin. Nous avons parlé de l’intégration de l’amélioration de la qualité à nos vies professionnelles déjà bien remplies. C’est quelque chose que nous faisons déjà. Il suffit de faire un petit effort supplémentaire pour que nos activités existantes soient reconnues comme des démarches d’amélioration de la qualité. De plus, nous allons faciliter le processus pour demander des unités de formation au Collège royal et aux autres autorités qui s’intéressent à l’amélioration de la qualité.

Merci à vous deux pour votre engagement et pour votre passion. Vous aidez le Collège royal à investir dans des initiatives qui simplifient l’amélioration de la qualité pour tous ses membres. Cela comprend des initiatives de mentorat et d’accompagnement qui offrent des occasions d’apprentissage collaboratif.

J’aimerais maintenant terminer l’anecdote que j’ai racontée au début de l’épisode. En vérité, l’amélioration de la qualité ne doit pas être quelque chose qu’on nous impose, mais plutôt une démarche que nous entreprenons tous pour nos patients, et en collaboration avec eux. Nous pouvons apprendre les uns des autres en ciblant les besoins qui se manifestent dans notre pratique de la médecine, et nous allier à des collègues pour apporter des améliorations continues à nos habitudes de médecins et de leaders. Lucie, Sofia, aimeriez-vous faire part de quelques sages conseils à notre auditoire pour terminer?

Dre Sofia Valanci [00:17:03]

J’aimerais que tout le monde sache que ces efforts visent notre perfectionnement personnel et notre épanouissement. Il ne s’agit pas de mesures correctives. Nous déployons des efforts parce que nous sommes déjà compétents, et que nous voulons être encore meilleurs.

Dre Guylaine Lefebvre [00:17:19] Merci, Sofia. Et vous, Lucie?

Dre Lucie Filteau [00:17:21]

J’aimerais dire à notre auditoire que la refonte du programme de Maintien du certificat vise aussi à moderniser la liste des activités admissibles et à y inclure des activités qui ne faisaient pas partie des démarches de développement professionnel il y a 10 ans. Par exemple, on considère maintenant des activités comme la prise de parole sur les médias sociaux et les séances de formation en ligne. Nous travaillons activement à simplifier la soumission des activités pour les utilisateurs. Cela comprend non seulement l’ajout d’activités admissibles, mais aussi l’amélioration de l’interface. Nous avons d’excellentes équipes qui travaillent fort en coulisses afin de rendre ce processus plus accessible et d’alléger le fardeau administratif des médecins. Je suis vraiment heureuse de ces efforts. En ce qui a trait au Guide essentiel, nous avons maintenant un cadre de travail pour le Guide essentiel sur l’amélioration de la qualité. Il s’agit d’une introduction à l’amélioration de la qualité. De plus, nous travaillons en arrière-plan pour améliorer les pages Web du Collège royal afin de mettre des outils d’amélioration de la qualité à la disposition des Associés. J’ai hâte de voir comment cela va évoluer et d’en faire profiter les Associés.

Dre Guylaine Lefebvre [00:18:38]

Merci à vous deux de nous avoir parlé de votre passion et de votre engagement en matière d’amélioration de la qualité dans la pratique médicale. Cet épisode permettra de mieux outiller les médecins et Associés du Collège royal.

Merci à vous, chers auditeurs, d’avoir écouté cet épisode d’Actualités en spécialité. Les prochains épisodes de la série seront en français. Si vous avez aimé l’épisode, n’hésitez pas à vous abonner et à nous donner une note ou un commentaire. Enfin, n’oubliez pas de partager cet épisode sur les réseaux sociaux pour faire profiter vos connaissances de ces conseils sur l’amélioration de la qualité dans la pratique médicale. Écrivez-nous à l’adresse affairesassocies@collegeroyal.ca pour nous faire part de vos commentaires et suggestions. Je vous invite également à écouter un autre balado du Collège royal, le Café des spécialités, qui réunit des spécialistes et des résidents qui décrivent une journée typique dans leur spécialité. Au plaisir de vous revoir au prochain épisode. Je m’appelle Guylaine Lefebvre. Merci.

Actualités en spécialité est réalisé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada avec le soutien non financier de RBC Services aux professionnels de la santé. Banque Royale du Canada fait la promotion de ce balado avec l’autorisation du Collège royal. © Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2022. Tous droits réservés.

Articles similaires :