« Mon père a été envoyé dans des pensionnats, tout comme mes grands-parents et mes arrière-grands-parents, dit Shane Bellegarde, cofondateur de Better Earth Worms et membre de la Première Nation de Little Black Bear, en Saskatchewan. Plusieurs générations n’ont pas eu accès à diverses formes de réussite. Offrir des possibilités à d’autres, cela fait partie du processus de réconciliation, selon nous. »
Aider une entreprise de compostage (et des collectivités) à se développer
Shane Bellegarde et sa conjointe Miranda Holt sont de jeunes leaders inspirants qui ont fait évoluer leur entreprise de vermicompostage en participant au programme Project One Circle, mis sur pied et dirigé par des étudiants membres d’Enactus Lambton, au collège Lambton. RBC a annoncé le versement d’un don de 750 000 $ réparti sur trois ans qui soutiendra le programme Project One Circle et favorisera la réussite d’un nombre croissant d’entrepreneurs autochtones au pays.
L’initiative Project One Circle permet l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de littératie financière et d’entrepreneuriat adaptés au contexte culturel des collectivités des Premières Nations. L’initiative contribue ainsi à outiller pour l’avenir des entrepreneurs autochtones comme Shane Bellegarde. Parallèlement, la collectivité locale peut continuer de former ses membres grâce à un programme de « formation des formateurs ».
Créer un avenir durable en misant sur une croissance durable
L’initiative Project One Circle a aidé Shane Bellegarde à obtenir du financement, ce qui a été un facteur déterminant pour son entreprise. « Nous aurions réussi seuls, mais cela aurait exigé beaucoup plus de temps, dit-il. Une foule de jeunes entrepreneurs ont d’excellentes idées, mais ils n’ont pas nécessairement accès à un soutien aux étapes de démarrage. Ça a été le principal obstacle pour nous au départ. Il était très important d’acheter un système qui nous permettrait de travailler avec nos vers de terre, mais il s’agissait là d’une dépense considérable. »
Shane Bellegarde et Miranda Holt ont démarré leur entreprise de vermicompostage afin de donner une expression concrète à leur passion pour un mode de vie durable. Tout a commencé dans une baignoire installée dans leur cour arrière. Maintenant, ils utilisent les résidus alimentaires de restaurants locaux pour faire du compost, mobilisant ainsi leur collectivité au service de leur mission axée sur la durabilité.
Soutenir des entrepreneurs autochtones et une vision autochtone de l’économie et des relations
L’approche communautaire du programme Project One Circle assure le respect des aspirations de la collectivité et des entrepreneurs, plutôt que de subordonner ces aspirations à celles de gens de l’extérieur. Ainsi, tous les efforts sont canalisés d’une façon qui rend hommage à l’autodétermination, à la résilience des jeunes et à la sagesse autochtone.
Faisant le lien avec l’initiative de réconciliation, Jon Milos, conseiller en matière d’éducation pour le programme Project One Circle, déclare : « Dans le cadre de ce projet, nous avons décidé de nous fixer un objectif assez audacieux, soit tenter d’amorcer un changement influant sur l’évolution future des choses au pays. »
« Nos partenaires autochtones nous disent que nous exprimons dans l’action le désir de réconciliation et que le reste du Canada doit suivre l’exemple du collège Lambton en ce qui a trait à la réconciliation », ajoute Jon Milos.
Mettre en relation les gens, les idées et les compétences
En plus de renforcer la capacité des collectivités et de contribuer à la réconciliation, l’initiative Project One Circle offre à des étudiants la possibilité d’acquérir une expérience de travail très utile, de tisser de précieuses relations et de vivre des expériences qui transforment leur vie.
Andrea Dyck, l’une des étudiantes participant au programme, dit : « Quand on se rend dans une collectivité d’une Première Nation, les gens nous parlent de leur vie et de leurs expériences, et on est véritablement accueilli dans leur foyer et leur famille. On peut alors les écouter, et c’est parfois le plus important, car ils peuvent nous parler des difficultés qu’ils ont connues et de leurs besoins actuels. C’est là le point de départ de tous nos projets. » Andrea Dyck et certains de ses collègues ont été adoptés par l’une des collectivités avec lesquelles ils ont collaboré, ce qui est l’une des plus grandes marques d’estime pouvant être accordées par les membres de cette Première Nation.
Contribuer à la réconciliation
Des entreprises financent le programme Project One Circle, permettant ainsi que se poursuive cet important effort visant à ce que de jeunes entrepreneurs autochtones aient accès aux compétences, aux connaissances et aux ressources requises pour œuvrer en entrepreneuriat social.
Les jeunes propriétaires d’entreprise en devenir sont ainsi en mesure de prendre en main les finances d’une entreprise et de mettre en œuvre des plans d’action efficaces pour concrétiser leurs rêves.
Le programme Project One Circle met l’accent sur les relations et les possibilités qui font progresser les entreprises autochtones et la réconciliation, et c’est là un aspect qui retient l’attention de ces jeunes entrepreneurs.
« J’ai toujours eu l’impression que nous avions des gens de plus au sein de notre équipe, des gens qui avaient notre intérêt à cœur et qui voulaient nous voir réussir », se rappelle Shane Bellegarde.
Avec un plan et la possibilité d’accéder à du financement, à un soutien et à des conseils d’experts, les entrepreneurs autochtones comme Shane Bellegarde peuvent plus facilement transformer leurs rêves en réalité.
Apprenez-en davantage sur le soutien que RBC apporte aux jeunes par l’intermédiaire d’Objectif avenir RBC, et consultez Un chemin tracé pour des détails sur l’engagement de RBC envers les Autochtones.
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