Tous vivent des échecs, y compris les athlètes. Le pire revers qu’a vécu Tyler McGregor, joueur de hockey ontarien, n’a été ni un but raté ni la perte d’un tournoi : à 15 ans, il a reçu un diagnostic de sarcome fusocellulaire, un type de cancer des os. Pour empêcher le cancer de se répandre, on lui a amputé la jambe gauche juste au-dessus du genou. Au moment de recevoir son terrible diagnostic, il jouait dans la ligue AAA. Sa carrière de hockeyeur semblait terminée.
Un an plus tard, Tyler était de retour sur la glace, cette fois comme joueur de hockey sur luge. À 18 ans, il faisait partie d’Équipe Canada. Aujourd’hui âgé de 25 ans, il compte à son actif deux participations aux Jeux paralympiques et il a été capitaine adjoint de l’équipe nationale. Ses réalisations sont remarquables au hockey comme dans la vie, ce qu’il attribue en grande partie à son attitude.
Voici les conseils de Tyler pour accroître sa résilience, être plus heureux et adopter un mode de vie plus sain.
Déterminez ce qui vous rend heureux.
Quand Équipe Canada a gagné la médaille d’argent aux Jeux paralympiques d’hiver de 2018, Tyler n’a ressenti que la défaite. Jusque-là, son unique objectif avait été de faire en sorte que l’équipe remporte l’or.
Une fois les Jeux terminés, il s’est laissé aller à des pensées et à des comportements négatifs.
Quelques mois plus tard, il a commencé à se demander pourquoi le hockey le rendait heureux. Pour déterminer ce qui lui plaisait dans ce sport (et dans la vie), il a commencé à adopter de bonnes habitudes, comme lire régulièrement, exprimer sa reconnaissance et profiter du moment présent.
Il s’est vite rendu compte qu’il adorait l’entraînement, et plus particulièrement l’esprit d’équipe et le perfectionnement de ses aptitudes de hockeyeur. Aujourd’hui, Tyler s’entraîne dans un objectif bien plus précis, et est de ce fait plus heureux.
Soyez patient.
Lorsque Tyler a commencé à jouer au hockey sur luge à la suite de sa chirurgie, il a ressenti de la frustration. Les règles étaient exactement les mêmes qu’au hockey sur glace, mais l’accent était mis sur les bras et le tronc, et non sur le jeu de jambes.
Tyler a eu énormément de mal à apprendre à patiner et à tirer uniquement à l’aide de ses bras. De plus, au fil des ans, il a dû s’entraîner pour devenir ambidextre. A-t-il déjà envisagé de jeter l’éponge ? Jamais. Il a simplement fait preuve de patience et continué à travailler assidûment.
Soyez actif tôt le matin.
Miracle Morning, un livre d’Hal Elrod qui recommande six choses à faire avant 8 h, a transformé la vie quotidienne de Tyler. Il recommande l’adoption d’une routine matinale saine comprenant des exercices légers (et la proscription du rappel de sonnerie).
Méditez.
Chaque matin, Tyler essaie de prendre le temps de méditer.
Il avoue que ses premières tentatives, il y a quelques années, n’ont pas été couronnées de succès. « J’avais beau essayer, l’opinion d’autrui nuisait à ma concentration, explique-t-il. Je ne parvenais donc pas à en ressentir pleinement les bienfaits. »
À quiconque hésite à expérimenter la méditation, Tyler recommande des applis comme Headspace et Waking Up.
Étant donné que le type de méditation guidée approprié dépend de la personne, il faut essayer quelques méthodes pour déterminer celle qui convient le mieux. Et surtout, indique Tyler, c’est en faisant preuve de patience et de persévérance qu’on commence à ressentir les bienfaits.
Rédigez un journal.
La rédaction d’un journal a été des plus profitables pour Tyler. « En couchant toutes ses pensées et ses émotions sur papier sans aucune retenue, dit-il, on prend conscience des éléments
négatifs et on trouve comment aller de l’avant. »
Les jours où il écrit, Tyler se sent « plus éveillé et plus réfléchi ».
La science appuie ses dires. Des gammaencéphalographies pratiquées sur des volontaires dans le cadre d’une étude de l’Université de Californie à Los Angeles ont montré que l’activité dans l’amygdale, partie du cerveau qui contrôle l’intensité des émotions, diminue chez ceux qui écrivent ce qu’ils
ressentent.
Exprimez votre reconnaissance.
« Je continue d’accorder une grande importance aux médailles d’or, indique Tyler, mais ce n’est désormais plus la seule chose qui compte. J’ai aussi à cœur ma relation avec ma petite amie et ma famille. De plus, j’ai commencé à m’investir auprès d’un OSBL qui milite pour l’inclusion dans le sport. J’ai découvert que j’adorais créer des occasions pour les personnes ayant un handicap physique ou cognitif. »
« Par ailleurs, il y a quatre ans, j’ai eu la chance d’être sélectionné comme participant du programme Athlètes Olympiques RBC, mentionne-t-il. Depuis, le programme me permet de m’entraîner tout en acquérant de l’expérience de travail en entreprise. Je suis maintenant mieux préparé à ma retraite sportive. »
Renseignez-vous sur la façon dont RBC appuie les athlètes canadiens.
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