Aller au contenu principal
RBC
Voici des conseils utiles pour que votre excellente idée d'entreprise devienne réalité.

Depuis qu’elle a ouvert son salon il y a deux ans, Krystal Dumais-Ziprick, une entrepreneure crie des plaines, a vu sa carrière prendre son envol. Située à Surrey (Colombie-Britannique), son entreprise, Simply Style Mobile Hair Design, l’a menée à la Semaine de la mode autochtone de Toronto, aux défilés de mode de Chloë Angus et plus encore.

Elle nous fait part des leçons tirées de ces premières années en affaires et livre quelques conseils à l’intention des jeunes entrepreneurs qui commencent.

1. Trouvez-vous des modèles.

Si votre modèle est quelqu’un que vous connaissez bien, c’est encore mieux, souligne-t-elle. Demandez-lui s’il peut être votre mentor et vous donner un coup de main pour le lancement de votre entreprise. Il pourra aussi vous dire ce qu’il aurait voulu savoir avant de lancer sa propre entreprise.

Il n’est pas essentiel que votre modèle soit dans le même secteur d’activité que vous. Pour ouvrir son propre commerce, Krystal s’est inspirée de sa belle-mère et de ses sœurs, en les voyant à l’œuvre dans leur boutique de fleurs Ladybug Floral, située à Nanaimo.

J'essaie toujours d'inciter les jeunes autochtones à participer au Young Entrepreneurs Symposium (YES), qui a été un moment déterminant dans ma vie.

Dumais-Ziprick

2. Allez à des congrès

En 2013, le cousin de Krystal lui a suggéré d’envoyer un courriel à New Relationship Trust, un organisme sans but lucratif indépendant qui investit dans les Premières Nations, en Colombie-Britannique, pour vérifier si elle pouvait être parrainée pour le Young Entrepreneurs Symposium (YES).

Ce parrainage et sa participation au symposium ont été décisifs dans sa vie. « Les discours d’Autochtones qui ont réussi et la rencontre avec de futurs entrepreneurs m’ont donné le coup de pouce nécessaire pour démarrer ma propre entreprise il y a quelques années, mentionne-t-elle. C’est ce qui m’a donné la confiance nécessaire et permis d’acquérir les aptitudes de réseautage requises pour devenir une entrepreneure. »

Gracieuseté de Krystal Dumais-Ziprick

Le réseau qu’elle s’est constitué à sa première présence au symposium YES est toujours aussi solide. Krystal ajoute que, grâce à YES, elle a maintenant un réseau de personnes avec qui communiquer pour toutes les questions liées à son entreprise.

3. Cherchez des programmes d’affaires dans votre région.

Nul besoin de vous inscrire à un programme de MBA à temps plein pendant deux ans, dit-elle. Même un programme à temps partiel gratuit peut vous aider.

Krystal a obtenu son diplôme du programme Business Entrepreneurship Support & Training (BEST) de PICS, à Surrey. Elle a aussi suivi le Ch’nook Aboriginal Management Certificate Program à l’UBC Sauder School of Business, à Vancouver, pour le perfectionnement des aptitudes en affaires des entrepreneurs autochtones. Vous pourriez trouver dans votre région des programmes semblables. Voyez ce qui est offert. Vérifiez les possibilités de financement et de subventions offertes pour les programmes qui vous intéressent.

4. Rédigez un plan d’affaires pour obtenir des fonds et des subventions.

En solo ou avec l’aide de votre mentor, la création d’un plan d’affaires peut faciliter le démarrage de votre entreprise. En gros, votre plan d’affaires est le document que vous utiliserez pour mettre en évidence les points essentiels sur votre entreprise. Vous y indiquerez les profits prévus jusqu’à la croissance projetée pour les trois à cinq prochaines années. Une fois cet exercice terminé, vous aurez en main un document que vous pourrez utiliser pour obtenir des fonds et des subventions pour le démarrage d’une petite entreprise.

Il existe de nombreux types de financements et de subventions. Ça vaut le coup de faire des recherches pour trouver ceux auxquels vous êtes admissible.

5. Redonnez ce que vous avez reçu.

Maintenant que l’entreprise de Krystal roule bien, elle s’efforce d’agir comme modèle au sein de sa collectivité. Par exemple, elle offre des coupes de cheveux gratuites au refuge local pour les sans-abris.

« Cette année, j’ai également fait partie du comité des anciens de YES, » ajoute Krystal. Que souhaitait-elle apporter à l’organisme ? Je voulais inciter les participants à être les créateurs de leur environnement et à poursuivre leurs passions. Tout comme elle.