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RBC
Il y a un bon côté à tout, même en période de ralentissement sans précédent.

Alors que les gens partout dans le monde restent chez eux pour ralentir la propagation du coronavirus, on commence à constater certains effets positifs de cette stratégie, par exemple la réduction de la pollution et l’autosuffisance des collectivités alors que les gens qui se voisinent veillent les uns sur les autres pour assurer que tous reçoivent les services dont ils ont besoin.

Assainissement de l’air

À l’échelle mondiale, la diminution de la pollution attribuable à la baisse du nombre de véhicules sur les routes et au ralentissement de la production industrielle laisse entrevoir ce qu’il serait possible d’obtenir comme résultat si nous prenions des mesures plus musclées pour lutter contre les changements climatiques. Selon le Forum économique mondial, qu’il s’agisse du recours aux téléconférences ou du raccourcissement des chaînes logistiques, tout contribue à améliorer la qualité de l’air, améliorant la visibilité des étoiles et des paysages urbains et ruraux, même dans les secteurs à forte densité de population. Par ailleurs, comme il y a moins de circulation automobile, on entend mieux le chant des oiseaux qui annonce l’arrivée du printemps.

Coopération nationale

Partout au pays, les gouvernements collaborent pour offrir aux Canadiens les programmes et les services dont ils ont besoin pendant la pandémie. Les institutions d’enseignement et les employeurs dont les locaux ont dû fermer ont rapidement mis en place des solutions en ligne pour poursuivre leurs activités. Et alors que le nombre de télétravailleurs augmentait, les refuges pour animaux ont enregistré une hausse des adoptions.

Collaboration locale

Au sein des collectivités canadiennes, les citoyens prennent des mesures pour protéger les personnes les plus vulnérables de notre société, comme les aînés. Bénévoles qui font l’épicerie ou confectionnent des masques pour les aidants, les gestes d’entraide sont monnaie courante. Certaines collectivités ont même organisé des chasses au trésor pour distraire les enfants confinés à la maison.

Changement des habitudes de consommation

Dans les foyers, la routine a changé. Finis les déplacements, les sorties au restaurant et le magasinage ; on reste à la maison. Les familles passent plus de temps ensemble. Les repas cuisinés à la maison remplacent la restauration rapide. Au lieu d’aller au cinéma, on se fait des soirées Netflix, on joue à des jeux de société et on fait des casse-tête en famille. Les 5 à 7 par vidéoconférence ont remplacé les sorties entre amis. On apprend aussi de nouvelles choses, à faire son pain par exemple, pour améliorer sa résilience et son autosuffisance.

Tous ces changements sont positifs pour le budget des ménages. Les dépenses pour le transport, les repas du midi, la garderie et les sorties au resto diminuent, voire disparaissent. Selon un sondage, les dépenses réglées avec une carte de crédit dans la dernière semaine de mars ont diminué de 60% par rapport à l’année précédente. Les Canadiens pourraient donc être en mesure d’épargner plus pour se constituer un fonds d’urgence, réduire leurs dettes ou tout autre objectif.

Bref, il est clair que les Canadiens s’adaptent bien à cette nouvelle réalité et continuent de profiter de la vie. Malgré les défis posés par la distanciation physique, la COVID-19 pourrait offrir aux Canadiens l’occasion de repartir à zéro et de s’offrir un avenir plus radieux.