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RBC
De nombreux Canadiens se sentent stressés et isolés à cause de la COVID-19, ce qui affecte leur santé mentale. Face à l'incertitude causée par la crise, les enfants et les jeunes peuvent ressentir beaucoup d'anxiété. Heureusement, les bénévoles de Jeunesse, J'écoute leur prêtent l'oreille.

Jeunesse, J’écoute est un pionnier des soins virtuels. Cet organisme est le seul à l’échelle du pays à offrir un service pancanadien de santé mentale en ligne, 24 heures sur 24, en mettant les jeunes en relation avec des conseillers ou des intervenants en situation de crise depuis plus de 30 ans. Grâce à la puissance de la technologie et à la force inébranlable de ses bénévoles au grand cœur, Jeunesse, J’écoute a apporté son soutien à 1,9 million de jeunes l’an dernier. Cette année, pendant la pandémie de COVID-19, l’organisme s’avère un outil essentiel qui permet aux jeunes de partager leurs préoccupations, leur anxiété et leurs sentiments avec une personne qui demeure à leur écoute.

Cela fait presque un an que Lynda Clarke fait du bénévolat auprès de Jeunesse, J’écoute, à titre d’intervenante en situation de crise au service par texto. Elle a appris l’existence de ce service à RBC, quand l’entreprise a lancé un appel aux bénévoles. Elle s’est tout de suite sentie interpellée. « J’ai toujours été passionnée par les jeunes et cette activité bénévole était toute désignée pour moi », explique-t-elle dans un récent clavardage sur son rôle au sein de l’organisme.

En utilisant une plateforme en ligne, Lynda répond aux textos envoyés par des jeunes de l’ensemble du Canada, qui ont entre 5 et 27 ans. Elle discute avec eux de différents sujets – de l’anxiété à la dépression, en passant par l’intimidation et l’abus de substances psychoactives – et a parfois des conversations très intenses sur le suicide et l’automutilation.

« Les textos sont fascinants parce qu’ils constituent un moyen formidable [pour les jeunes] de demander instantanément de l’aide – peu importe où ils se trouvent – et d’échanger avec une personne en ligne », ajoute Lynda. Grâce au niveau supplémentaire d’anonymat qu’offre le textage, les jeunes peuvent se confier plus intimement et plus librement. Selon Moriah Christoff, une collègue de Lynda et aussi bénévole à Jeunesse, J’écoute, grâce au service par texto, les jeunes peuvent joindre un intervenant n’importe quand, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, sans qu’un autre membre de la maisonnée s’en rende compte.

« Jeunesse, J’écoute a évolué avec les jeunes, précise Katherine Hay, présidente et directrice générale de Jeunesse, J’écoute. La plateforme de textage nous permet d’utiliser l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour répondre aux textos au fur et à mesure que nous les recevons, selon leur degré de gravité. Parce que les jeunes ne peuvent pas attendre. Nous voulons être là sans tarder et la technologie permet cela. »

L’impact de la COVID-19 sur les jeunes Canadiens, et le bon côté des choses

Ces jours-ci, les jeunes Canadiens sont confrontés aux mêmes problèmes qu’avant la pandémie. Mais la COVID-19 a des répercussions considérables pour beaucoup, comme le révèle la hausse exponentielle des demandes de services observée ces dernières semaines. Jeunesse, J’écoute, qui estime à 40 % la proportion des entretiens qui portent sur les effets de la pandémie, constate une forte augmentation des niveaux d’anxiété et de stress, ainsi que des inquiétudes grandissantes liées aux abus.

Pour Katherine Hay, cependant, les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. D’une part, la messagerie texte permet des entretiens privés et discrets que des situations familiales difficiles rendaient peut-être impossibles auparavant. De plus, le fait que Jeunesse, J’écoute reçoive des appels et des textos est source d’espoir et d’optimisme.

« Bien que les problèmes de santé mentale soient source de préoccupation, je vois d’un très bon œil le fait que les jeunes tendent la main et mettent en place leur propre mécanisme de recherche d’aide. L’aspect positif, c’est que nous sommes là, à l’autre bout du fil ou à l’écran, chaque fois qu’ils ont besoin de nous, qu’il soit deux heures du matin ou deux heures de l’après-midi. Les jeunes Canadiens ne sont jamais seuls », explique Mme Hay.

« Que rien n’éteigne votre flamme »

Lorsqu’on lui demande d’expliquer son dévouement auprès de Jeunesse, J’écoute, Lynda Clarke répond qu’elle a toujours gardé un esprit jeune. « Même si j’ai vieilli, je n’ai pas oublié mes années d’adolescence et toutes les épreuves que j’ai dû surmonter. Peu importe mon âge, je n’oublierai jamais comment on se sent à cette période. »

Entretenant un fort lien avec les jeunes, Lynda est très reconnaissante de pouvoir faire du bénévolat virtuel et continuer d’offrir son aide.

« J’envoie à ces enfants des câlins virtuels. Je leur dis : “Que rien n’éteigne votre flamme.” Je leur rappelle qu’il y a toujours de l’espoir. »

Lynda admet cependant que ce travail n’est pas de tout repos. Puisqu’il s’agit d’un service anonyme, les bénévoles ne savent jamais s’ils ont pu réellement influencer la vie de leurs interlocuteurs. Ils doivent donc composer avec cette incertitude tout en aidant du mieux qu’ils le peuvent. « Ce travail est aussi gratifiant qu’exténuant, explique Lynda. Mais si nous n’étions pas là, qui viendrait en aide à ces jeunes ? »

Tout bon bénévole à Jeunesse, J’écoute doit donc être passionné par les jeunes et faire preuve d’une force morale. Cela dit, des superviseurs et des accompagnateurs sont toujours là pour tendre l’oreille, offrir des conseils et rappeler aux intervenants de prendre soin d’eux. N’ayons pas peur des mots, ce travail n’est pas facile.

En ce moment, Jeunesse, J’écoute assure la formation de plus de 6 000 Canadiens, dont quelques employés de RBC, afin de répondre aux besoins des enfants partout au pays. Comme l’explique Katherine Hay : « Je sais qu’un très bel avenir attend les jeunes Canadiens. Et tous nos bénévoles sont là pour leur rappeler de voir le bon côté de choses. »

Si vous souhaitez vous inscrire pour devenir bénévole à titre d’intervenant en situation de crise au service par texto, veuillez cliquer ici.

Outre l’apport bénévole d’employés de RBC, la Banque et RBC Fondation soutiennent depuis plus de 30 ans Jeunesse, J’écoute dans la poursuite de sa mission auprès de la jeunesse :

  • En mai 2020, RBC Fondation s’est engagée à verser 1,3 million de dollars à Jeunesse, J’écoute dans le cadre d’Objectif avenir RBC*, ce qui permettra de mettre en place une plateforme intégrée pour ses services par messagerie texte, par clavardage en ligne et par téléphone. Elle s’appuiera sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour trier les usagers en fonction de la gravité de la situation.
  • De mai à août 2020, RBC permet à ses clients de à Jeunesse, J’écoute et à Banques alimentaires Canada. De plus, RBC Récompenses versera un don correspondant aux points remis par les clients pendant le mois de mai.
  • En avril 2020, Demi Lovato, la Banque Royale du Canada, Virgin Unite, Family Foundations of Canada et Draper Richards Kaplan ont annoncé la création du fonds The Mental Health Fund, qui offre un financement de 2 millions de dollars pour aider les personnes dont la santé mentale est affectée par les changements comportementaux occasionnés par la COVID-19. Pour répondre aux besoins croissants, Crisis Text Line, Shout, Jeunesse, J’écoute et SpunOut.ie se sont unis pour collaborer avec The Mental Health Fund.

Visionnez la vidéo pour découvrir le travail que font Lynda Clarke et d’autres bénévoles de RBC auprès de la jeunesse canadienne.

Des employés et des clients de RBC aux quatre coins du pays contribuent avec courage, générosité et compassion à atténuer les répercussions de la crise de la COVID-19. Découvrez d’autres articles sur ce que les gens de RBC accomplissent en cette période difficile.

*Objectif avenir RBC est l’engagement de RBC visant à outiller les jeunes Canadiens pour les emplois de demain. RBC investit 500 millions de dollars pour aider les jeunes à accéder à des emplois enrichissants par l’acquisition d’expérience de travail pratique, le perfectionnement des aptitudes, le réseautage, et l’accès à du soutien et à des services favorisant le bien-être mental.